Les auteurs du livre, Inès Laure Kamto et Jean Marie Kenfack procédé aux échanges avec les parties présentes lors de la rencontre dédicace de leur œuvre qui s’est tenu vendredi 9 février 2024 en France.

La fin d’un rêve est un récit captivant qui met en lumière les épreuves et les injustices auxquelles Madame Kamto, une figure controversée, a dû faire face dans le contexte sociopolitique du Cameroun. Ce livre, coécrit par le journaliste Jean Marie Kenfack et Inès Laure Kamto elle-même, offre une perspective unique sur les coulisses du pouvoir et les jeux de manipulation qui ont ébranlé la région de l’Ouest du pays.

« J’ai décidé d’accompagner tous ceux qui militent pour un monde meilleur que ce soit au Cameroun ou à l’extérieur. Actuellement, c’est ma principale bataille. L’art est parfois bien, mais on s’intéresse à lui quand on a déjà fait beaucoup de pas dans l’art pour le progrès. » A révélé le coauteur Jean Marie Kenfack.

La dédicace a connue la présence des hommes d’affaires, des dignitaires religieux , des journalistes, des hommes politiques. Ceci, on fait le déplacement, et ont assisté pendant près de cinq heures de temps à cette rencontre qui se voulait fructueuse. La la dédicace était modérée par le pape Bakary Sissoko, un sénégalais résident en France depuis près de 30 ans.

« La fin d’un rêve »

L’histoire commence par la notoriété de Madame Kamto, connue pour ses deux mariages, dont l’un avec le multimilliardaire Victor Fotso et l’autre avec une autorité traditionnelle influente. Son engagement politique durant les élections présidentielles de 2018 en tant que fervente supportrice du candidat Paul Biya lui a valu une certaine reconnaissance dans sa localité.

Cependant, tout bascule après ces élections triomphantes du parti au pouvoir, le RDPC. Madame Kamto se trouve alors confrontée à une guerre de positionnement lorsqu’elle décide de briguer la mairie de Baham lors des élections municipales et législatives de février 2020. Des dignitaires de la République se mêlent à ce conflit régional, utilisant des moyens peu conventionnels pour la maintenir éloignée de ses aspirations politiques.

Le récit dévoile les détails troublants de cette lutte acharnée, marquée par le chantage, les procès manipulés, l’emprisonnement, la torture en milieu carcéral et même des abus sexuels, dont Madame Kamto est victime. Dans un pays où de nombreux Camerounais, y compris des journalistes, périssent dans l’ombre, elle parvient miraculeusement à s’échapper d’un véritable enfer.

Le livre offre également une perspective intéressante sur la rencontre fortuite entre Jean Marie Kenfack et Inès Laure Kamto lors d’un voyage en Europe. Leurs discussions sur l’environnement sociopolitique du Cameroun et les injustices vécues par Madame Kamto servent de fil conducteur à cette œuvre, mettant en lumière les entraves aux droits de l’homme et les réalités souvent méconnues du public.

“La fin d’un rêve” est un plaidoyer poignant qui expose les abus de pouvoir, les luttes intestines et les conséquences tragiques de la politique au Cameroun. Ce récit captivant invite les lecteurs à réfléchir sur la justice, la résilience et les sacrifices nécessaires pour défendre ses convictions dans un système politique impitoyable.

Patricia Angonemane

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