21 février 2024 a été une journée très chargée pour le ministre des PMEESA Achille Bassilekin III. Elle a commencé par son intervention dans le cadre de la BUSINESS WEEK organisée par l’Union Européenne dans le cadre de la Coopération Cameroun – Européenne en présence du Ministre de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire Alamine Ousmane Mey. Dans sa communication, le MINPMEESA a dressé l’état des lieux du paysage entrepreneurial au Cameroun avant d’indiquer la panoplie des outils d’accompagnement qui existe.
Le second arrêt a été la Journée SUISSE placée sous le thème “le rôle et l’importance des PME dans l’économie : l’expérience suisse et camerounaise” où il a dressé la cartographie des PME. Il apparait clairement que la situation des PME au Cameroun est semblable à celle de la Suisse avec 99% de PME qui génèrent 2/3 d’emplois. Il est rentré dans les mesures accompagnement en indiquant ça et là le rôle des structures comme les guichets de financement les centres de gestion agréés, les incubateurs… Il a expliqué en long et en large les bénéfices à adhérer à ces structures-là. Le ministre des PMEESA a indiqué que l’entrepreneuriat est une préoccupation du gouvernement. Chaque année, l’État dégage environ 180 milliards pour l’accompagnement. Il suffit de prendre attache au département ministériel sectoriel de l’activité pour s’enquérir des modalités d’accès. La formation en entrepreneuriat passe également par la mise en relation des entreprises, des porteurs de projets des chefs d’entreprises.
Il ressort que la Suisse dispose des incitations plus alléchantes que le Cameroun.
La « Journée Spécial MINPMEESA », cérémonie très courue a connu la présence notable des chefs d’entreprises venus des horizons divers pour s’informer. L’objectif était de présenter aux entrepreneurs, tous les dispositifs d’accompagnements qui existent. Ainsi, plusieurs types de dispositifs ont été mis à la disposition des porteurs de projets.
Dans les dispositifs ou appuis non financiers, on peut citer les centres de formalités de de création d’entreprises (CFCFE) qui facilitent la création d’entreprises dans un lieu géographique encore appelé « guichet unique » ; Les centres de gestion agréés (CGA) qui sont des structures qui apportent aux entreprises l’assistance administrative, fiscale et comptable. Les centres d’incubation qui sont les structures spécialisées dans l’accompagnement des porteurs de projets de création ou de développement d’entreprises et qui ont pour mission d’offrir aux acteurs de l’écosystème entrepreneurial un cadre propice à la création et au développement d’entreprises innovantes ; la Pépinière Nationale Pilote d’Entreprises d’Edéa (PNPE) est une structure d’accueil, de formation et d’accompagnement des porteurs de projets de création d’entreprises et d’assistance aux entreprises; La Bourse de Sous-Traitance et de Partenariat (BSTP) qui est un centre d’information technique, de promotion et de mise en relation entre les fournisseurs et les sous-traitants pour ne citer que ceux-là. Aussi, les programmes comme Empretec qui est le renforcement des capacités entrepreneuriales pour améliorer la compétitivité des entrepreneurs locaux ; Kaizen qui est l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises et PACD/PME pour la transformation agroalimentaire. Il faut noter que plusieurs autres outils d’accompagnement existent et logés d’autres départements ministériels qui donnent la part belle aux jeunes entrepreneurs.
Dans les dispositifs financiers on retrouve la Banque Camerounaise des PME et d’autres institutions financiers comme la CCA Bank, CBC Bank et SGC ou sont logés les lignes de crédits obtenus par la coopération avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour soutenir les PME camerounaises.
Pour conclure, le MINPMEESA a demandé aux entrepreneurs et porteurs de projets de profiter au maximum de ces outils qui existent pour développer les projets ou leurs entreprises.