Mandela Center International, en tant qu’ONG internationale à statut consultatif spécial auprès des Nations Unies, suit de près les récentes accusations portées contre le Professeur James Mouangue Kobila, président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC). Ces accusations, d’une extrême gravité, concernent des infractions liées aux mœurs.
La victime présumée, Mme Nkouete Messah Judith Espérance épouse Kouobou Tsemo, traductrice-interprète et cadre à la CDHC, a déposé une plainte directe auprès du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Yaoundé.
La plainte accuse le Professeur James Mouangue Kobila de harcèlement sexuel, outrage privé à la pudeur, menaces sous conditions, chantage, blessures légères et diffamation.
La première audience de l’affaire s’est tenue le 6 février 2024 au Tribunal de première instance de Yaoundé-centre administratif, statuant en matière correctionnelle. Cependant, l’affaire a été renvoyée au 5 mars 2024, en attente de la remise de l’original de la citation et du paiement des frais de consignation par la plaignante, d’un montant de 45 000 Fcfa.
Mandela Center International souligne que la justice a été saisie de cette affaire afin de faire toute la lumière sur les accusations portées. En tant qu’organisation non gouvernementale, il n’incombe pas à Mandela Center International de se substituer à la justice, mais plutôt d’œuvrer pour l’établissement des faits conformément à sa mission de salut public international. Cela s’inscrit dans le cadre des Lignes Directrices concernant l’implication des ONG dans les enquêtes sur les violations des droits de l’homme.
Il convient de souligner que Mandela Center International suit cette affaire avec effroi, choc et consternation, tout comme des millions de Camerounais et d’internautes. En tant qu’organisation engagée dans la promotion et la protection des droits de l’homme, Mandela Center International place l’intégrité et la dignité humaine au cœur de ses actions. Elle appelle à ce que cette affaire soit traitée avec la plus grande transparence et impartialité, afin que justice soit rendue pour toutes les parties concernées.
En conclusion, Mandela Center International, en tant qu’ONG internationale à statut consultatif spécial auprès des Nations Unies, suit attentivement les accusations portées contre le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. Elle rappelle que la justice a été saisie de l’affaire et qu’il est de son devoir de faire toute la lumière sur ces accusations. Mandela Center International appelle à un traitement transparent et impartial de l’affaire, afin de garantir la justice pour toutes les parties impliquées.
Emmanuel Ekouli
Hummm le grand prof