Parmi les 142 banques ayant publié la composition de leur CODIR/COMEX, le taux de féminisation atteint 26,30%, avec 460 femmes sur 1 749 membres. L’Afrique de l’Est se positionne en tête avec un taux de féminisation de 30,00%, tandis que l’Afrique Centrale présente le taux le plus bas de 8,04%. Six banques africaines se démarquent avec un taux de féminisation du CODIR/COMEX supérieur à 50% : DEVELOPMENT FINANCE CO. OF UGANDA, STANBIC BANK BOTSWANA, STANDARD CHARTERED BANK GHANA, GUARANTY TRUST BANK KENYA, SBM BANK MAURITIUS et CITIBANK NIGERIA. De plus, quatre banques ont un CODIR/COMEX paritaire, témoignant ainsi d’une représentation équilibrée entre hommes et femmes.

Le baromètre DGIA met en évidence des avancées significatives dans la féminisation des instances de gouvernance des banques africaines, mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une réelle parité. L’Afrique de l’Ouest se démarque globalement avec des taux de féminisation plus élevés, tandis que l’Afrique Centrale affiche les chiffres les plus bas. Il est essentiel que les banques continuent d’œuvrer pour une meilleure représentation des femmes aux postes de décision, afin depromouvoir la diversité et l’inclusion dans le secteur financier en Afrique. Les exemples de banques ayant atteint une parité ou un taux élevé de féminisation du CA et du CODIR/COMEX montrent que cela est réalisable. Les résultats du baromètre DGIA peuvent servir de point de référence et encourager les banques à prendre des mesures pour accroître la présence des femmes dans leurs instances de gouvernance. Cela peut être bénéfique non seulement pour les femmes, mais aussi pour les performances et la gouvernance des institutions financières en Afrique.

Emmanuel Ekouli

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