La vie devenant de plus en plus chère, la pratique de l’agriculture est plus que jamais essentielle

 Comme tous les matins, Mélanie Tsafack fais ses courses  au marché de sable lieu-dit Mbanga pongo.  Sur sa route , elle découvre   un  dispositif inhabituel sur la cours d’une maison d’habitation.. Légume, piment, tisane . Tous disposés sur une table couverte d’une nappe blanche.  Pour en savoir plus, la jeune dame se rapproche des  lieux.

Grande est sa surprise de voir  les femmes journalistes  s’entretenir avec les agricultrices.  Âgée de 26 ans, Mélanie , décide de se joindre aux autres femmes  car, elle ‘ trouve l’ambiance  conviviale”, déclare-t-elle.

” Comment créer un petit espace potager”. Ce thème a l’ordre du jour, réunissant les femmes journalistes agricoles et agricultrices de Mbanga pongo ,  a pour objectif d’aider la gente féminine à aimer le travail de la terre et surtout  apprendre à cultiver. ” Nous voulons pousser la femme qui est la mamelle nourricière à se lancer  dans l’agriculture et subvenir à ses besoins “, explique Amélie Dita, présidente de l’association des femmes journalistes agricoles du Cameroun ( Afejac). De plus,”Certaines femmes trouvent l’activité agricole salissante et déshonorante. Nous voulons faire comprendre que l’agriculture permet d’être en symbiose avec la nature, et de se nourrir à volonté’,  poursuit-elle. C’est d’ailleurs le cas de certaines femmes au foyer, qui ont présenté le fruit de leur travail. Canne à sucre, Gombo, légumes , melong, tous cultivés dans leur jardin. “J’ai cultivé mon manioc sur ma cour’, lance Ernestine, en brandissant fièrement le fruit de sa récolte.

L’un des nombreux problèmes auxquels sont confrontés la population , c’est la qualité de la terre à cultiver. Sa pauvreté en azote contribue à un mauvais rendement agricole. 

Pour aider les agricultrices à améliorer la qualité de la récolte,  et aimer davantage le travail de la terre,  la présence des femmes journalistes agricoles est plus que jamais importante ‘ à travers les ateliers de formation et la vulgarisation dans les médias, des activités agricoles féminine  ” poursuit la présidente de Afejac.

Située dans Douala 3, à Mbanga pongo la minorité qui pratique l’agriculture est confrontée à la mauvaise qualité de la terre.  Bien plus, à la destruction des récoltes par les animaux et le mauvais état des routes .Face à ces difficultés,  Les femmes journalistes agricoles,ont fait une descente sur les lieux , afin de mieux toucher du doigt les réalités et

aider à trouver des solutions .

Adeline K, cultivatrice depuis 20 ans, a partagé  au cours de la conférence de presse qui s’est tenue le 5 mars 2024, son expérience dans le monde agricole et surtout comment cultiver la terre “si tu as un petit espace , tu peux y cultiver des tomates . Il suffit de les arroser matin et soir”, a t-elle expliqué.  Sur sa cours, elle y cultive des légumes, tisanes et du gombo pendant une vingtaine d’années . ” J’ai jugé mieux d’exploiter ce petit espace pour  nourrir ma petite famille”, relate-t- elle.  ” Les femmes de mon quartier  viennent acheter le produit sur place “, ajoute la professionnelle de la terre.

Pendant 45 minutes, les  agricultrices de Mbanga pongo ont appris  comment   subvenir à ses besoins grâce au travail de la terre et surtout sur un petit espace.

Précisons que l’association des femmes journalistes agricoles du Cameroun, veut ainsi vulgariser l’agriculture et la pêche pour permettre à la gente féminine de mieux gagner sa vie.

A.D

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