A la différence des bassins amazoniens et du bassin de l’Asie du Sud-Est, le bassin du Congo souffre de plusieurs maux et il faut les moyens financiers pour venir à son secours.

Ces maux sont : la déforestation, la dégradation des forêts, le braconnage, l’exploitation minière, etc. Il est un secret de polichinelle, le bassin du Congo reçoit très peu de financement par rapport à d’autres bassins comme les bassins amazoniens et de l’Asie du Sud-Est. Ces bassins du Congo sont très importants pour la mise en œuvre des Accords de Paris sur le développement climatique et la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité.

Le coordonnateur Technique de la Commission des Forêts de l’Afrique Centrale NCHOUTPOUEN CHOUAIBOU explique qu’on a besoin d’un financement assez important pour faire face à ces défis. Il continue malheureusement les financements reçus ne sont pas à la hauteur des services éco systémiques que fournissent les bassins du Congo.

La Commission des Forêts de l’Afrique Centrale et le World Wide Fund Nature (WWWF) ont lancé cette initiative dans le but de susciter l’intérêt des financiers afin de faire accroître par leur geste de flux de financement en direction de la sous-région.

Il sera surtout question de créer un fonds fiduciaire pour les forêts durables, attribuer une valeur monétaire aux actifs naturels, émettre des obligations forestières pour le paiement des services éco systémiques, etc.

Les six pays présents à ces assises à savoir la RCA, le Cameroun, le Congo Brazzaville, le Gabon, la RDC, la Guinée Equatoriale membre de la COMIFAC, ont échangé sur les termes de références des ateliers nationaux à savoir les options de financement qui vont alimenter cette initiative, fixer une feuille de route claire pour les tournées des différents pays, etc.

Samy Zato

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