Dans sa récente fiche de notation financière sur le Port Autonome de Douala, l’agence Bloomfield Investment Corporation attribue à l’entreprise publique gestionnaire du Port de Douala-Bonabéri, la note A sur le long terme, et la note A2 sur le court terme avec, dans les deux cas, des perspectives stables.

Dans le document dont nous avons pu nous procurer une copie, l’agence panafricaine de notation financière atteste que la qualité de crédit du PAD est élevée, avec des facteurs de protection d’un bon niveau. Le PAD rassure non seulement quant à sa capacité de remboursement en temps opportun est bonne, mais aussi en ce qui concerne les facteurs de liquidité et les éléments essentiels des sociétés qui sont au vert. L’agence fait observer qu’en dépit du fait que les besoins de financement en cours peuvent accroître les exigences totales de financement, « l’accès au marché des capitaux est bons », et « les facteurs de risque sont minimes ». Selon plusieurs économistes qui suivent les performances du PAD et ce qui se passe au Port de Douala-Bonabéri depuis 7 ans, la notation de Bloomfield confirme ce que n’importe tous les observateurs sérieux et rigoureux attestent. « Si mes souvenirs sont bons, cette agence sérieuse avait déjà considéré en mars de l’année dernière que le PAD était un très bon risque pour les investisseurs. Et cela se voit. Il n’y a qu’à observer le nombre de partenariat de type PPP qui y sont signés ces dernières années, ou encore d’entreprises qui investissent et s’installent dans le domaine portuaire de Douala », explique un expert financier.

A côté des bonnes notes de Bloomfield, il y a les bons points attribués fin décembre dernier par le gendarme financier d’Afrique centrale. En effet, dans une décision rendue le 29 décembre à Libreville où elle est basée, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC), un organe de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) classait, sur proposition de l’Association professionnelle des établissements de crédit (APECCAM), le Port Autonome de Douala parmi les « entreprises de Grand Standing et d’importance nationale ou dont le poids dans l’économie est particulièrement élevé ».

Quelques semaines après, en janvier de cette année, c’était au tour de la Commission Technique de Réhabilitation des entreprises et établissements publics (CTR), de considérer dans son rapport annuel, que le PAD est la première entreprise publique camerounaise en termes de potentiel en 2024, avec des résultats qui impactent positivement le transport maritime national.

Il n’est pas que les économistes, les experts financiers, les institutions de références, les régulateurs ou associations qui certifient les performances financières et les indicateurs d’un PAD qui est en train de transformer en profondeur le visage de la principale plateforme du commerce extérieur du Cameroun. La presse nationale et internationale a souvent rendu compte des bons résultats du Port Autonome de Douala. Elle a s’est souvent fait le relai enthousiasmé Classement de l’Indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI) de la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence où le Port de Douala-Bonabéri et son Terminal à conteneurs ont fait de grands progrès ces dernières années.

A l’issue d’une séance de travail avec le Top Management du PAD conduit par Cyrus Ngo’o, et d’une visite du Port de Douala-Bonabéri en novembre 2023, les membres de la Commission de l’Education, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse de l’Assemblée nationale avaient à leur tour salué le Directeur Général du PAD pour son action à la tête de l’organisme portuaire. A la tête de cette délégation, l’Honorable Gabriel Fandja s’était fait le porte-parole d’une Commission et, au-delà, d’une Assemblée nationale particulièrement sensible et satisfaite aussi bien par la métamorphose du Port de Douala-Bonabéri devenu une référence, que par « ses résultats spectaculaires ». Il s’était réjoui, au nom de ses camarades, de la mise en œuvre de la promesse du président-candidat Paul Biya de faire du Port de Douala LE pôle de référence au cœur du Golfe de Guinée. Il avait aussi salué le « programme majestueux » de normalisation, de rénovation, de modernisation et de développement insufflé par le Directeur général, avec le soutien du Conseil d’administration et surtout une équipe de collaborateur valeureux. Selon les échos que nous avions eu de cette visite d’une dizaine de membres de l’Assemblée nationale, le président de la Commission de l’Education, de la Formation professionnelle et de la Jeunesse avait terminé son propos par la lecture solennelle de la lettre de félicitation des députés de la Nation au Directeur Général du PAD.

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