La première Assemblée générale du GECAM, anciennement connu sous le nom de GICAM, s’est tenue le 9 avril à Douala. Célestin Tawamba, chef d’entreprise et président sortant, a été réélu à la tête du mouvement patronal camerounais. Cependant, sa victoire est entachée de controverses, car des membres du GICAM rejettent la dissolution de l’organisation et contestent la légitimité du processus électoral. Cet article examinera les circonstances entourant la victoire de Tawamba et les défis auxquels il est confronté pour consolider son mandat.

Une victoire sans gloire
La liste unique présentée par Célestin Tawamba a remporté une écrasante majorité de voix lors de l’Assemblée générale, avec 550 voix sur les 560 possibles. Cependant, les méthodes utilisées pour parvenir à cette victoire soulèvent des préoccupations. Des allégations d’orchestration de la dissolution du GICAM, d’initiation d'”appels du peuple” en faveur de sa candidature, d’intimidation et d’autres stratagèmes ont été rapportées. Ces tactiques contestées ont terni la légitimité de la victoire de Tawamba.

L’opposition au sein du GICAM persiste
Face à Célestin Tawamba se dresse une opposition farouche constituée de membres du GICAM qui rejettent catégoriquement la dissolution de l’organisation. Ils fondent leur opposition sur des arguments juridiques solides. L’affaire est actuellement pendante devant les juridictions compétentes, et Emmanuel Wafô, le chef de file de l’opposition, est optimiste quant à l’issue de cette bataille légale. Il estime que les textes organiques du GICAM ont été bafoués par ceux qui ont précipité sa dissolution, et il espère que la justice rendra une décision équitable.

Une victoire de courte durée ?
La validité du mandat de Célestin Tawamba à la tête du GECAM est remise en question en raison de l’opposition persistante au sein du GICAM. Si les juridictions statuent en faveur de l’opposition, cela pourrait compromettre la légitimité de la victoire de Tawamba et remettre en question sa capacité à consolider sa position.

La victoire de Célestin Tawamba à la tête du GECAM est entachée de controverses et de contestations. Les méthodes utilisées pour obtenir cette victoire ont suscité des préoccupations, tandis que l’opposition persistante au sein du GICAM remet en question sa légitimité. L’issue de l’affaire pendante devant les juridictions déterminera si la victoire de Tawamba est de courte durée ou s’il réussira à consolider son mandat à la tête du mouvement patronal camerounais.

Emmanuel Ekouli

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