Dans un contexte électoral tendu, l’Agence électorale du Tchad a récemment pris une décision controversée en interdisant la photographie des procès-verbaux (PV) du scrutin. Cette mesure a suscité de vives réactions de la part des observateurs et des médias locaux, qui soulignent l’importance de la transparence et de la crédibilité du processus démocratique

L’Agence électorale du Tchad, chargée de superviser les élections dans le pays, a récemment annoncé une interdiction formelle de la photographie des procès-verbaux du scrutin. Selon l’Agence, cette décision vise à prévenir la manipulation et la diffusion de fausses informations concernant les résultats électoraux. Les responsables de l’Agence ont fait valoir que la publication des PV pourrait semer la confusion et compromettre la stabilité du pays.

Cependant, cette mesure a été vivement critiquée par de nombreux observateurs et médias locaux, qui estiment que cela porte atteinte à la transparence du processus électoral. La photographie des PV est considérée comme un moyen essentiel de vérification indépendante des résultats et de prévention des fraudes électorales. Les partisans de cette pratique soulignent que la possibilité de photographier les PV permet aux citoyens de surveiller de près le déroulement des élections et de détecter d’éventuelles irrégularités.

Certains experts suggèrent que l’interdiction de photographier les PV pourrait soulever des doutes quant à l’intégrité des élections et nuire à la confiance des électeurs dans le processus démocratique. La transparence électorale est considérée comme un pilier fondamental de la démocratie, permettant aux citoyens de participer activement et de faire entendre leur voix.

Martial Essimi

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