Face à la déforestation qui fragilise l’équilibre écologique du Cameroun, le reboisement est devenu un enjeu majeur. Découvrez 5 éléments clés à connaître sur cette action essentielle pour la préservation de l’environnement.

 Un défi ambitieux pour 2030

Le gouvernement camerounais s’est fixé l’objectif de restaurer 12 millions d’hectares de forêts d’ici 2030, dans le cadre de l’Initiative pour la Restauration des Forêts en Afrique. C’est un défi colossal, qui nécessitera des moyens financiers et humains conséquents pour être relevé avec succès.

Des espèces locales privilégiées

Plutôt que d’introduire des espèces exotiques, les programmes de reboisement favorisent la replantation d’essences d’arbres locales, mieux adaptées aux conditions environnementales du Cameroun. Cela permet de reconstituer des écosystèmes naturels équilibrés.

L’implication des communautés locales

Les populations riveraines des forêts sont étroitement associées aux projets de reboisement, à travers des programmes de formation et d’emploi. Leur participation active est essentielle pour assurer la pérennité des nouvelles plantations.

Des défis techniques à relever

Le reboisement demande des savoir-faire techniques pointus, comme la préparation du sol, le choix des essences, la plantation et l’entretien des jeunes pousses. Des experts forestiers accompagnent les initiatives pour garantir leur réussite.

Un financement en partie international

Si l’État camerounais investit massivement dans le reboisement, des financements complémentaires proviennent également d’organisations internationales, d’entreprises et de fondations engagées pour la préservation des forêts en Afrique.

cyril suh FUHAZINWI

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