À l’occasion de la Journée Mondiale de la liberté de la presse, Grégoire Owona, responsable politique camerounais, a publié une lettre ouverte adressée aux femmes et hommes de médias. Dans cette lettre, il exprime son soutien à la profession journalistique tout en soulignant la nécessité d’une presse responsable et éthique pour consolider la jeune démocratie du Cameroun. Il reconnaît également les défis auxquels les journalistes font face quotidiennement et appelle à des améliorations pour une pratique plus sereine du métier.
La lettre de Grégoire Owona fait suite à une question posée par un journaliste talentueux lors d’une émission télévisée. Interrogé sur son opinion concernant la presse camerounaise, Grégoire Owona rappelle aujourd’hui les moments où il a été victime de certaines pratiques journalistiques nuisibles, tout en reconnaissant la noblesse et la pertinence du travail des professionnels des médias.
Une presse diverse mais parfois problématique
Grégoire Owona reconnaît que la presse camerounaise est composée d’éléments variés, allant de l’excellent au très mauvais, comme dans tous les secteurs. Il souligne que certains médias peuvent déformer les faits, refuser de respecter les règles de déontologie et éthique, et chercher à détruire, fragiliser ou discréditer. Il met en garde contre le gangstérisme médiatique qui prospère sous le couvert des activités de presse, créant une confusion et limitant le contradictoire.
L’importance d’une presse professionnelle et indépendante
Grégoire Owona affirme que la démocratie camerounaise a besoin d’une presse professionnelle, forte et bien tenue. Il souligne l’importance de financements garantissant l’indépendance des médias et renforçant leur objectivité. Selon lui, cela est fondamental pour la crédibilisation de la démocratie camerounaise. Grégoire Owona exprime sa conviction profonde en la liberté de la presse en tant que droit collecter, traiter et diffuser les faits, et en l’émergence de la vérité. Il encourage également les commentaires basés sur les faits plutôt que l’inverse.
Appel à une presse responsable
Grégoire Owona reconnaît les difficultés auxquelles les journalistes sont confrontés au quotidien et appelle à des améliorations pour une pratique plus sereine du métier. Il souligne que la liberté de la presse est une responsabilité qui se mérite et appelle à un retour à l’éthique et à la déontologie journalistique. Il exhorte les acteurs des médias à travailler ensemble pour une presse libre, responsable et au service de la démocratie camerounaise.
La lettre ouverte de Grégoire Owona adressée aux femmes et hommes de médias à l’occasion de la Journée Mondiale de la liberté de la presse met en évidence l’importance d’une presse responsable, professionnelle et indépendante pour consolider la démocratie camerounaise. Grégoire Owona exprime son soutien à la profession journalistique tout en appelant à un retour à l’éthique et à la déontologie. Il encourage les journalistes à travailler pour l’émergence de la vérité et à jouer leur rôle de veille et de sentinelle dans la société.
Emmanuel Ekouli