Le président du REPAC, François Mboke


Dans un communiqué de presse récent, le Réseau des Patrons de Presse (REPAC) a pris position dans l’affaire concernant Marie Claire N’nana et “ses patrons”. Les patrons de presse expriment leur soutien à la liberté d’expression et condamnent fermement les intimidations dirigées contre Marie Claire N’nana, Directrice Générale de Sopecam, l’éditrice de Cameroon Tribune. Ils appellent à l’abandon des menaces pesant sur Marie Claire N’nana et défendent ainsi la liberté de la presse.

Le contexte

Cameroon Tribune, l’un des principaux journaux du Cameroun, est confronté à des pressions et des menaces qui pèsent sur sa directrice générale, Marie Claire N’nana. Les raisons derrière ces menaces restent la publication d’un dossier spécial sur l’affaire opposant le ministère des Sports et de l’Education Physique (Minsep ) et la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) par le quotidien à capitaux publics qui manifestement n’était pas du goût des “hautes instructions”. Le soutien des patrons de presse à Marie Claire N’nana vient renforcer l’importance de la liberté d’expression dans le pays et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias.

Le positionnement des Patrons de Presse

Dans leur communiqué de presse, le REPAC exprime sa solidarité envers Marie Claire N’nana et dénonce les intimidations dont elle est victime. Les patrons de presse affirment que la liberté d’expression est un pilier fondamental de la démocratie et qu’elle doit être protégée à tout prix. Ils soulignent également l’importance du rôle des médias dans une société et leur contribution à l’établissement d’une opinion publique informée et équilibrée.

Les enjeux pour la liberté de la presse

La situation actuelle met en évidence les enjeux auxquels sont confrontés les médias au Cameroun et la fragilité de la liberté de la presse. Les menaces et les pressions exercées sur les professionnels des médias restreignent leur capacité à exercer leur travail de manière indépendante et objective. Cela compromet la diffusion d’informations impartiales et nuance le rôle essentiel des médias dans la société.

Les appels à l’action

Face à cette situation, le REPAC appelle les autorités compétentes à abandonner les menaces contre Marie Claire N’nana et à garantir la protection de la liberté de la presse. Ils demandent également une enquête approfondie sur les circonstances entourant ces intimidations et appellent à la transparence dans la gestion des médias.

Le soutien des patrons de presse à Marie Claire N’nana et à Cameroon Tribune met en lumière les défis auxquels sont confrontés les médias au Cameroun en matière de liberté d’expression. Il souligne l’importance de protéger cette liberté fondamentale pour préserver la démocratie et la société informée. Les appels à l’action lancés par le REPAC visent à garantir la sécurité des professionnels des médias et à promouvoir un environnement propice à la liberté de la presse dans le pays.

Emmanuel Ekouli 

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