Le Stade d’Olembé, symbole de la CAN 2021, se dégrade déjà. À peine deux ans après avoir accueilli la cérémonie d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, le Stade d’Olembé, situé à Yaoundé au Cameroun, présente des signes inquiétants de dégradation. Une vidéo amateur devenue virale sur internet montre des images de fissures dans les murs, de peinture qui s’écaille et de poteaux rouillés. Cette situation soulève des préoccupations quant à la gestion et à l’entretien de ce monument sportif.

Un chantier controversé et un budget dépassé
Construit par le groupe italien Piccini et finalisé par l’entreprise canadienne Magil, le Stade d’Olembé a coûté la bagatelle de 163 milliards de francs CFA, soit plus du double du budget initial. Ce chantier pharaonique a été entaché par de nombreuses suspicions de corruption, alimentant le mécontentement de la population camerounaise. Les dépassements budgétaires et les allégations de malversations soulèvent des questions sur la transparence et la responsabilité dans la réalisation de ce projet.

Un symbole national bafoué ?
Le Stade d’Olembé devait être un symbole de fierté nationale pour le Cameroun. Il devait incarner le savoir-faire du pays et sa capacité à organiser des événements de classe internationale. Mais aujourd’hui, son état de dégradation ne fait qu’alimenter les sentiments de frustration et de colère de la population. Au lieu de susciter l’admiration, le stade suscite désormais des interrogations quant à sa durabilité et à la qualité de sa construction.

Des questions sur l’entretien et la maintenance du stade
Face à la rapide dégradation du Stade d’Olembé, des interrogations se font jour. Un manque d’entretien ? Des malfaçons de construction ? Des problèmes liés aux matériaux utilisés ? Les autorités compétentes doivent fournir des réponses claires sur les raisons de cette détérioration précoce afin de prendre les mesures appropriées pour préserver l’intégrité de l’infrastructure sportive.

Des responsabilités à situer et des réparations à effectuer
Il est urgent de situer les responsabilités quant à cette situation alarmante et de prendre des mesures pour réparer les dommages constatés au Stade d’Olembé. Les investissements conséquents engagés dans sa construction exigent un suivi rigoureux et une gestion adéquate pour garantir sa longévité. Les entreprises impliquées doivent assumer leurs responsabilités et participer aux travaux de réparation nécessaires.

Un appel à la mobilisation citoyenne
La dégradation du Stade d’Olembé est un problème qui concerne tous les Camerounais. Il est important que la société civile et les citoyens se mobilisent pour exiger des comptes aux autorités et pour s’assurer que ce joyau architectural ne tombe pas en ruine. Les organisations de la société civile, les médias et les citoyens doivent travailler de concert pour sensibiliser sur cette question et faire pression pour une action immédiate.

Le Stade d’Olembé, conçu pour être un symbole de fierté nationale, est confronté à une détérioration précoce qui suscite l’inquiétude. Les dépassements budgétaires et les allégations de corruption entachent le projet depuis sa conception. Il est crucial que les responsabilités soient établies et que des mesures soient prises pour réparer les dommages. La mobilisation citoyenne est essentielle pour sauvegarder ce patrimoine sportif et rappeler aux autorités l’importance de la transparence et du respect des normes de construction.

Emmanuel Ekouli

Une réflexion sur “ Stade d’Olembé, le joyau camerounais en péril

  1. C’est maintenant que nous attendons que Tollo nous donne des explications , Bell doit également parler de la gestion des infrastructures dont il est le patron au lieu de passer à Équinoxes pondre des inepties sur SEF.

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