Dans son ouvrage A Cœur Ouvert (un prêtre s’exprime à bâton rompu sans tabou) Abbe Thomas TCHIAGA 66 ans, dont 38 ans de sacerdoce siffle littéralement la fin de la crise entre la Fédération Camerounaise de Football ( FECAFOOT) représentée par son président Samuel Eto’o Fils et le Ministère des Sports et de l’Education Physique ( MINSEP) dont le patron n’est autre que le Ministre Narcisse MOUELLE KOMBI.
« L’archi » prêtre qui est curé de deux paroisses (dont la paroisse St Michel de Bomono) , délégué des prêtres diocésains, responsable diocésain de la formation permanente des prêtres et de la communication dans le diocèse de Nkongsamba ne se montre guère tendre avec la classe politique , sa hiérarchie de l’Eglise Catholique Romaine au Cameroun et vis-à-vis des acteurs actuels du football camerounais .Fervent footballeur, Abbe Thomas TCHIAGA tel un visionnaire rappelle à tous dans son ouvrage les vertus évangéliques de cette discipline.
Abbé Thomas TCHIAGA
« Dans le football j’entrevoie toutes les vertus évangéliques qui illustrent nos sermons et nos exhortations de pasteur »
Le football, c’est ma passion et pas mon opium. Un esprit sain dans un corps sain. Le physique entretient le métaphysique remarque-t-on. Le sport en général est un sain loisir. Dans le football, le sport que j’aime le plus et que je pratique j’entrevoie toutes nos les vertus évangéliques qui illustrent nos sermons et nos exhortations de pasteur : la joie collective, l’altruisme, la rage de vaincre , la passion mesurée, le courage de la défaite, l’humilité, la vie en équipe, l’obéissance à l’arbitre, l’endurance dans le combat, la solidarité avec celui qui a mal, la main tendue, le maillot échangé, la fierté du réserviste qui, même assis sur le banc de touche, est heureux de la performance de ses coéquipiers. Du côté des spectateurs, ils ne sont pas des individus juxtaposés et inertes mais des amis qui se tutoient, se taquinent et se comportent non pas comme des voisins mais des cousins de circonstances. L’arbitre lui-même a pour arbitre le public qui le juge sur son sens de neutralité, d’objectivé, de justice et de vérité… C’est beau tout ça et c’est une véritable école de vie en société. Et puis, cette foule qui vibre à l’unisson chacun à son tour. Cela entretient le cœur. Malgré la passion élevée, ce n’est pas dans les stades qu’on meurt le plus d’AVC ou d’arrêt cardiaque.
Rodrigue Tchokodieu
NB : « Nos sincères excuses à l’auteur du livre et aux lecteurs pour les errata des précédentes transcriptions »
Mes salutations à l’abbé Tchiaga. Félicitations pour cette œuvre. Il est une fierté pour nous qui les bleus au petit séminaire de Melong dans les années 86. Nous sommes tous parents maintenant.