Le pangolin, ce petit mammifère aux écailles si particulières, fait l’objet d’un trafic illégal important à travers l’Afrique. Au Cameroun, cette espèce protégée est de plus en plus menacée, malgré les efforts des autorités pour lutter contre le braconnage. Un défi de taille pour préserver cet animal emblématique.

Un animal unique en son genre

Le pangolin se distingue par ses grandes écailles qui recouvrent son corps, faisant de lui un animal unique en son genre.

Il en existe huit espèces différentes dans le monde, dont deux présentes au Cameroun : le pangolin à grandes écailles et le pangolin géant.

Ces animaux nocturnes et solitaires jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes, en consommant principalement des fourmis et des termites.

Une protection renforcée, mais un trafic persistant

Conscient de la menace qui pèse sur ces espèces, le Cameroun a classé le pangolin parmi les animaux intégralement protégés depuis plusieurs années.

– Des peines de prison et des amendes sévères sont prévues pour le braconnage et le trafic de pangolins.

 Cependant, le commerce illégal de ces animaux vers l’Asie, où leur viande et leurs écailles sont très prisées, reste un fléau difficile à endiguer.

Des efforts de conservation à amplifier

 Des programmes de sensibilisation et de surveillance sont mis en place par les autorités et les organisations de protection de la nature.

Des unités spécialisées dans la lutte anti-braconnage ont été créées, avec des résultats encourageants dans la saisie de spécimens.

 Mais les moyens alloués restent encore insuffisants pour couvrir l’ensemble du territoire et stopper définitivement ce trafic lucratif.

CHI Claude

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