Dimanche soir, les résultats des élections législatives ont plongé la classe politique française dans l’incertitude. Si le Nouveau Front Populaire (NFP) est arrivé en tête avec 182 sièges, il ne dispose pas de la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Une situation inédite qui ouvre une période de tractations et de négociations pour tenter de former un gouvernement stable.

Le Premier ministre sortant, Gabriel Attal, a d’ores et déjà annoncé sa démission, évoquant la perspective d’une “assemblée plurielle” où les différentes forces “républicaines” devraient collaborer. Une coalition semble toutefois difficile à mettre en place, chacun campant sur ses positions.

Du côté du Rassemblement National (RN), troisième force politique avec 143 sièges, la déception est palpable. Le parti de Marine Le Pen espérait un meilleur score et devra s’interroger sur les erreurs de sa campagne, notamment les propos controversés de certains de ses candidats.

Avec 168 sièges, le camp macroniste entend bien jouer un rôle dans les futures négociations. Mais le président du Modem, François Bayrou, considère que “personne n’a gagné” et que les électeurs ont avant tout voté pour faire barrage au RN.

Dans ce contexte d’Assemblée morcelée, le président Macron aura un rôle déterminant à jouer pour tenter de trouver une majorité stable. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour l’avenir politique de la France.

Emmanuel Ekouli

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