Un communiqué largement partagé sur les réseaux sociaux, fait état d’une sanction de la FIFA à l’encontre de Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Cette sanction est liée à un incident survenu lors de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, et elle interdit à Eto’o d’assister à tout match impliquant des équipes représentatives du Cameroun pendant six mois. Il s’agit d’une sanction pour violation des articles 13 et 14 du Code disciplinaire de la FIFA, relatifs au fair-play et au comportement des officiels.
Cette information correspond à une actualité récente concernant Samuel Eto’o le président de la Fecafoot, bien que la mention spécifique de cette sanction ne soit pas encore précisé.
Nous pouvons tout de même spéculer, au vu des contestations qui ont suivi l’élimination des lionnes U20 en Colombie. La capitaine Eto ne s’était pas fait prier pour dénoncer un arbitrage acquis à la cause des Brésiliennes, lors des huitièmes des finales de la coupe du monde féminine de cette catégorie. Devant une telle injustice présumée, cela ne pouvait que retourner l’un des meilleurs attaquants du monde, Samuel Eto’o, que l’on connait très protecteur de ses droits.
Il est donc plausible de faire le lien entre la sanction de Samuel Eto’o et un incident lié à l’arbitrage lors du récent Mondial Féminin U-20. En exprimant son mécontentement, Samuel Eto’o aurait contrevenu aux règles imposées aux officiels, notamment en ce qui concerne le fair-play et le comportement attendu dans de telles situations .
Il semble que la FIFA ait jugé son intervention ou son comportement inapproprié, d’où cette interdiction de six mois. Cela souligne l’importance pour les dirigeants sportifs de respecter des standards stricts, même en période de frustration face à des décisions perçues comme injustes.
DES VOIES DE RECOURS
Samuel Eto’o a théoriquement la possibilité de faire appel de la sanction prononcée par la Commission de Discipline de la FIFA. Conformément aux procédures disciplinaires de la FIFA, toute personne sanctionnée peut soumettre un recours auprès de la FIFA, généralement via le Comité d’Appel. Cette procédure permet de contester la décision initiale, en fournissant des arguments ou des preuves supplémentaires pour justifier une révision ou une réduction de la sanction.
Si le recours auprès de la FIFA n’aboutit pas, Eto’o pourrait aussi se tourner vers le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), qui est l’instance suprême de résolution des litiges sportifs à l’échelle mondiale. Le TAS peut examiner les sanctions et décisions prises par des fédérations internationales comme la FIFA, dans un cadre juridique plus large.
Toutefois, chaque recours doit être présenté dans des délais précis après la notification de la sanction. Les chances de succès dépendent de la robustesse des arguments et de la conformité des faits présentés au cadre réglementaire applicable.
Charles Chacot CHIME