Le président camerounais, Paul Biya, a surpris en annulant sa participation au sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui se déroule en France les 4 et 6 octobre. Cette décision a suscité des interrogations quant à son état de santé et a alimenté diverses spéculations.

Le président camerounais, Paul Biya, a récemment surpris en annulant sa participation au sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui se déroule en France les 4 et 6 octobre. Cette décision a suscité des interrogations quant à son état de santé et a alimenté diverses spéculations.

Initialement prévu pour marquer sa présence lors de cet événement majeur après une série de déplacements diplomatiques en France et en Chine, Paul Biya a finalement décidé de se retirer. Les raisons de cette annulation résident principalement dans des signes de fatigue et des recommandations médicales pressantes.

Des sources proches de la présidence ont révélé que les récentes apparitions publiques du président avaient laissé transparaître des signes de fatigue, incitant ses médecins à l’inciter à ralentir son rythme effréné. Bien que ces signes aient été observés après ses visites en France et en Chine pour divers événements diplomatiques, aucune communication officielle n’avait été faite à ce sujet, laissant ainsi planer le doute sur la continuité de son programme.

Après un séjour prévu en Chine, Paul Biya aurait dû regagner le Cameroun mi-septembre. Cependant, les équipes médicales l’ont conseillé de rester en Suisse, où il est habitué à recevoir des soins et à se reposer. Actuellement logé à l’hôtel Intercontinental de Genève, le président est sous étroite surveillance médicale, entouré de sa famille proche et de son équipe de confiance.

Son agenda présidentiel a été considérablement allégé pour lui permettre de suivre scrupuleusement les recommandations de ses médecins. Des audiences ont été annulées ces dernières heures à Genève, et sa participation au sommet sur le développement durable de Hambourg en Allemagne, prévu les 7 et 8 octobre, pourrait également être retirée de son programme officiel.

La discrétion entourant son séjour suisse, supervisée par la Direction de la sécurité présidentielle, souligne l’importance accordée à sa santé et son bien-être actuel. Son absence au sommet de l’OIF et les ajustements constants de son agenda témoignent des préoccupations croissantes concernant l’état de santé du dirigeant camerounais.

Cette situation soulève également des questions sur la transparence et la communication autour de la santé des dirigeants politiques, en particulier dans un contexte où les spéculations et les rumeurs peuvent rapidement se propager, alimentant ainsi un climat d’incertitude au sein de la population.


Emmanuel Ekouli

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