Le fondateur de l’entreprise Be-Lab, M. Jean-Philippe GARNIER par ailleurs brillant mathématicien a développé un outil technologie majeur à savoir un brassard connecté qui est le BeOne. Ce brassard permet une meilleure analyse des performances sportives d’un athlète. Nous avons eu une interview exclusive avec M. Jean-Philippe GARNIER pour en savoir davantage. Lisez plutôt.
M. Jean-Philippe GARNIER, vous êtes le fondateur mais aussi le directeur technique et opérationnel de l’entreprise Be-Lab qui a développé notamment un bijou de haute technologie Be One dans le domaine sportif sous forme de bracelet. Tout d’abord, pourriez-vous vous présenter à nos lectrices et lecteurs parce que vous êtes avant tout mathématicien et maître de conférences à l’université de Lille?
Je vous remercie de me donner l’opportunité de communiquer sur Be-Lab et sur moi- même. En effet, c’est une entreprise inspirante et une aventure qui dépasse même mes attentes. Je suis mathématicien et chercheur de carrière, j’ai aussi été maître de conférences à l’université de Lille. Au cours de ma carrière j’ai eu l’occasion de participer à diverses expérimentations au sein de laboratoires, malheureusement soumis aux réalités bureaucratiques complexes des universités rendant difficile voire impossible le prolongement des travaux. Le sujet de la perte hydrique dû au stress ou à l’effort et son impact physique, parfois psychique était un sujet de recherche récurrent … j’ai fait le pari d’y consacrer mon temps et ma carrière et voici le résultat de nombreuses années (plus de 10 ans) de recherche : une innovation unique et très en avance sur la concurrence.
Comment est née l’idée de mettre au point ce bracelet et quelle est sa spécificité ou sa particularité par rapport à d’autres bracelets électroniques pour la performance sportive, notamment dans plusieurs activités sportives comme l’athlétisme et la natation par exemple?
J’ai d’abord projeté mes recherches à un usage médical, notamment pour la prévention de la déshydratation chez la personne âgée. J’ai toujours voulu apporter quelque chose permettant d’améliorer le monde qui m’entoure. Au cours de mes études, j’ai analysé une multitude de profils: Plus ou moins jeunes, athlétiques ou novices, des métiers éprouvants exposés à la chaleur également … comme j’en avais la possibilité ou du moins l’idée, l’envie et la technologie il m’a semblé essentiel de développer un dispositif s’adaptant à tous ainsi qu’aux pratiques sportives les plus diverses. Le brassard BeONE qui est commercialisé aujourd’hui est le fruit de ces nombreuses années de recherches. Je me suis assuré de développer un outil d’accompagnement universel. Pour être clair, c’est un laboratoire embarqué qui se positionne sur l’avant bras. Sa technologie unique permet de rendre accessible les informations de dépenses caloriques fiables, la mesure de perte hydrique et de sodium (et des autres électrolytes) et de coupler ces mesures à d’autres plus classique comme la température, l’humidité relative, les déplacements pour en faire un véritable laboratoire embarqué capable de donner une nouvelle vision du corps » à son utilisateur. Ainsi, que l’on fasse de l’athlétisme ou de la natation, la physiologie de l’effort reste basée sur le même fonctionnement. Un nageur perd beaucoup d’eau en transpirant dans l’eau, même si cela peut surprendre. Aujourd’hui, le BeOne n’est pas encore étanche mais je travaille avec une nageuse professionnelle Heidi Levasseur qui prévoit de traverser l’Atlantique à la nage et nous adaptons le BeOne pour le rendre étanche afin qu’elle puisse l’utiliser dans l’eau.
Il paraît que le bracelet que vous avez développé serait le fruit de vos recherches en mathématique et la sueur pendant l’activité sportive est analysée pour mieux évaluer ses performances. Pourriez-vous nous en dire dans les détails pour mieux savoir l’importance et l’intérêt pour les sportifs de se doter de votre bijou technologique?
Il est vrai que mon parcours de mathématicien m’à permis de faire la différence. Mais mon goût pour les sciences également. Nous connaissons tous les montres connectées et la panoplie de produits dérivés qui inondent le marché. Vous donnez votre poids, taille, âge et les algorithmes déterminent votre profil ainsi que vos supposés performances ou dépenses énergiques. Je peux néanmoins vous assurer que vous êtes unique et que ces montres ont leurs limites. Mon approche est différente, le BeONE récolte la sueur qui suit un parcours et passe par des électrodes et combine les informations collectées aux autres provenant de tous les capteurs du Be One. Ainsi lors d’un effort physique, il est alors possible de comprendre ce qu’il se passe dans votre corps mais aussi entre votre corps et l’environnement. Les données sont en temps réel analysées à la seconde et constituent une banque d’information physiologique incroyable et propre à l’utilisateur. Grace à notre web service Beone data system, l’utilisateur ou son coach pourra exploiter toutes nos mesures et index afin de comprendre et améliorer ses performances. grâce à la compréhension niania nia il fait vulgariser tout ça.
Depuis le lancement de votre entreprise Be One qui se trouve à Lille dans le nord de la France, est-ce que votre activité professionnelle se porte bien et quels sont les défis à relever pour lever par exemple assez de fonds pour le développement et l’accroissement de vos activités?
En France, les levées de fonds sont complexes et longues. Les entreprises tech comme la mienne sont vivement éprouvées surtout en ce moment avec la conjoncture économique. Nous sommes obligés d’aller chercher des fonds à l’étranger au risque de devoir cesser notre activité car depuis quelques mois les levées de fonds en France sont extrêmement difficiles et cela malgré notre label JEI permettant aux investisseurs de défiscaliser jusqu’à 50% de leur investissement. Ces dernières années, j’ai eu l’opportunité de présenter le BeOne à l’étranger, notamment au CES de Las Vegas 2023. Je dois bien admettre que l’engouement américain pour le BeOne est plus importante aux États-unis. Mais je tiens à mon label français, je suis entouré par des partenaires et investisseurs français/européens qui partagent mes valeurs. Aujourd’hui, nous levons des fonds pour continuer le développement de la version médicale et surtout pour financer le lancement commercial du produit. Nous avons besoin de recruter plusieurs profils qui vont du commercial au développeur. Si certains de vos lecteurs sont intéressés par cette levée de fond, ils peuvent me contacter en passant par le journal ou directement par le lien ci-dessous : Contact@belab-group.com
Propos recueillis par Ferdinand Mayega à Lille