Dans une prise de parole émouvante, Me Akere Muna s’est élevé contre les récentes actions du ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji, l’accusant de proférer des menaces contraires à la constitution et en dehors de ses prérogatives. Faisant un parallèle avec une expérience personnelle, il a évoqué les rumeurs autour de la mort de son père, rappelant combien de telles attaques peuvent impacter profondément une famille.
Face aux préoccupations grandissantes concernant la santé du président, Me Akere Muna a choisi de maintenir ses distances, conscient des angoisses que ces rumeurs peuvent susciter. Cependant, il souligne que cela ne saurait justifier les déclarations intimidantes du ministre Atanga Nji, les jugeant totalement déplacées et anticonstitutionnelles.
Depuis la diffusion de ces menaces, Me Akere Muna a consacré beaucoup de temps à répondre aux questions des organisations internationales et des défenseurs des droits de l’homme, initialement incrédules face à de telles agressions. Il est convaincu que de tels événements portent sérieusement préjudice à l’image du Cameroun à l’échelle mondiale, une préoccupation qui semble échapper à certains responsables politiques.
En prévision de ses prochains déplacements à l’étranger, Me Akere Muna se prépare à une nouvelle vague de critiques et de railleries à l’encontre de son pays et de ses concitoyens. Il déplore une situation où la protection de l’image du président semble primer sur celle de la nation toute entière. Selon lui, ce qu’il qualifie de “patriotisme à la camerounaise” révèle une priorité mal orientée au sein de certaines sphères dirigeantes.
Ce discours met en lumière une tension croissante entre la sauvegarde de l’image du pouvoir en place et les valeurs fondamentales de respect de la constitution et des droits de l’homme, soulignant ainsi des enjeux cruciaux pour la société camerounaise.
Emmanuel Ekouli