Dans une démarche sans précédent, Me Richard Tamfu, avocat renommé, a pris une initiative légale en lien avec la vacance présumée à la présidence de la République. Selon la loi en vigueur, cette action revêt une importance constitutionnelle majeure.
Dans une démarche sans précédent, Me Richard Tamfu, avocat renommé, a pris une initiative légale en lien avec la vacance présumée à la présidence de la République. Selon la loi en vigueur, cette action revêt une importance constitutionnelle majeure.
Me Tamfu, avocat au Barreau du Cameroun et du Nigéria, a officiellement sollicité Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée Nationale, pour saisir le Conseil Constitutionnel, présidé par Clément Atangana, afin de constater la vacance au sommet de l’État.
L’avocat souligne l’absence prolongée et injustifiée du président de la République, Paul Biya, depuis le 2 septembre, dépassant ainsi les 46 jours d’absence. Cette situation inédite soulève des questions sur la continuité du pouvoir exécutif.
Conformément à l’article 38 de la Loi 2004/004, seule la saisine du Conseil Constitutionnel par le président de l’Assemblée Nationale peut officialiser la vacance de la présidence de la République.
L’absence du président Biya lors d’événements diplomatiques majeurs a amplifié les spéculations sur son état de santé et sa capacité à assumer ses fonctions présidentielles.
Cette démarche juridique inédite soulève des interrogations cruciales sur la gouvernance actuelle du pays et pourrait potentiellement ouvrir la voie à des changements politiques significatifs.
L’initiative de Me Tamfu ouvre une nouvelle page dans l’histoire politique du Cameroun, mettant en lumière des enjeux constitutionnels et politiques de premier plan.
Emmanuel Ekouli