Hier, le site de la tragédie de Dschang a accueilli une procession annuelle des dignitaires gouvernementaux, récitant des promesses solennelles qui contrastent cruellement avec leur immobilisme une fois les discours terminés.
Des paroles en l’air, des réalités douloureuses
Le ministre des Travaux Publics, Nganou Djoumessi, s’est rendu à Dschang, entouré de promesses de réhabilitation et de renforcement de la sécurité de la falaise où 57 vies ont été perdues. Cependant, un schéma bien connu se répète : les engagements s’accumulent, mais les actions concrètes manquent à l’appel.
Un danger persistant, des vies en jeu
La falaise de Dschang, négligée, demeure une menace pour tous les usagers de cette route périlleuse. Les risques d’effondrement subsistent dans plusieurs zones, sans que des mesures structurelles ne soient prises pour sécuriser cet axe vital pour la région.
Appel à l’action: une voie de contournement nécessaire
La solution est claire mais ignorée : la création d’une voie de contournement sûre. Un itinéraire alternatif via Mbing Fondonera ou Fonmbap-Fontsa Toula, permettrait de désengorger la route actuelle et de réduire le nombre d’accidents mortels.
L’heure de l’action est venue. Les habitants de Dschang sont las des promesses non tenues et des visites protocolaires. Il est impératif que des actions concrètes soient enfin prises pour mettre fin à la tragédie récurrente que représente cette falaise. Il est temps que la sécurité des citoyens prime sur les discours vides de sens.
Emmanuel Ekouli