Depuis deux jours un événement secoue la communauté juridique alors qu’une vidéo montrant l’interpellation musclée de l’avocat Me Tamfu Richard par des gendarmes qui lui marchent dessus tel sur un serpent est devenue virale, suscitant l’indignation de nombreux camerounais.

Les circonstances entourant cette situation demeurent floues, mais les images diffusées ont déclenché une vague de colère et d’émotion parmi ceux qui ont visionné la scène. Les motifs exacts de cette arrestation brutale restent inconnus, mais les réactions qu’elle a suscitées sont indiscutables.

Face à cette polémique, le Secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (S.E.D) a ordonné, par le biais de la colégion du littoral, l’ouverture immédiate d’une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur cette affaire troublante. Dans le même temps, toute personne détenant des informations susceptibles de contribuer à la manifestation de la vérité est vivement encouragée à se manifester afin d’établir les responsabilités de chacun.

Les gendarmes impliqués dans cet incident ont été placés en détention à la légion du littoral en attendant les résultats de l’enquête. Cette affaire soulève des questions essentielles sur les pratiques policières et la protection des droits individuels, et elle suscite une vive réaction au sein de la société surtout d’après les premières informations que nous avons obtenues disent que les gendarmes venus interpeller le client de Me Tamfu n’avaient ni mandat d’arrêt, ni mandat d’amener.

Nous restons attentifs à l’évolution de cette affaire et nous engageons à informer nos lecteurs de toute avancée significative dans cette enquête cruciale.

Emmanuel Ekouli