Le 30 novembre 1989, Ahmadou Ahidjo, le premier président du Cameroun, s’éteignait à Dakar, au Sénégal. Aujourd’hui, nous nous souvenons de lui et réfléchissons à son héritage, marqué par un style de leadership controversé, mais aussi par des contributions significatives aux premières années de l’indépendance du Cameroun.
La Fondation STM a récemment commémoré le centenaire de sa naissance avec une exposition de photos, initialement prévue jusqu’au 30 septembre, mais prolongée jusqu’à aujourd’hui, le 30 novembre. Cette exposition a permis de revisiter les moments clés de la vie d’Ahidjo, offrant une perspective sur son rôle prépondérant dans le développement du pays.
De 1960 à 1982, Ahmadou Ahidjo a dirigé le Cameroun à travers des périodes de transition et de défis. Son leadership a été crucial pour façonner la nation et favoriser un sentiment d’unité parmi ses divers peuples. Sous sa direction, le Cameroun a jeté les bases d’un développement qui perdure encore aujourd’hui.
Bien que son style ait été critiqué pour son autoritarisme, il est indéniable qu’Ahidjo avait une vision claire pour un Cameroun stable et prospère. Son approche pragmatique a permis de consolider les institutions nationales et d’encourager le progrès économique.
Alors que nous honorons sa mémoire, il est important de reconnaître la complexité de son héritage. Ahmadou Ahidjo demeure une figure emblématique, un symbole des luttes et des aspirations d’un pays en quête de son identité. Puissent ses contributions inspirer les générations futures à poursuivre des efforts pour la paix et le progrès au Cameroun.
En ce jour de commémoration, réfléchissons à l’histoire du Cameroun, à ses défis passés et aux promesses d’un avenir meilleur, tout en célébrant la mémoire d’un leader qui a laissé une empreinte indélébile sur notre nation.
Emmanuel Ekouli
