Depuis le mois de mars 2022, l’armée russe a réalisé une progression remarquable en territoire ukrainien, atteignant un pic significatif au cours du mois de novembre. Selon une analyse récente de l’AFP basée sur les données de l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), les forces de Moscou ont avancé de 725 km² le mois dernier, l’équivalent de la superficie de Singapour.

Cette avancée représente le gain territorial le plus important en un mois depuis le début du conflit, marquant un tournant majeur dans le déroulement des opérations. Les forces russes ont revendiqué la prise de nombreuses localités au sud et à l’est de Pokrovsk, consolidant ainsi leur emprise sur des régions clés de l’est de l’Ukraine.

La région de Donetsk, en particulier, a été le théâtre principal de ces avancées, concentrant près de 90% des progrès russes en novembre. Avec la progression rapide des troupes du Kremlin, l’armée ukrainienne voit son contrôle territorial diminuer, passant à moins d’un tiers dans certaines zones stratégiques.

Cette escalade territoriale, qui s’est accélérée ces derniers mois, témoigne d’un changement significatif dans l’équilibre des forces en présence. Les chiffres impressionnants révélés par l’analyse de l’AFP soulignent l’ampleur des gains russes en 2024, dépassant de loin les avancées enregistrées au cours de l’année précédente.

Depuis le début du conflit en février 2022, la Russie a consolidé sa présence en Ukraine, contrôlant désormais plus de 18% du territoire ukrainien d’avant 2014, en incluant la Crimée annexée et les territoires du Donbass. Ces évolutions rapides sur le terrain soulèvent des préoccupations majeures quant à l’avenir de la région et de ses populations.


Emmanuel Ekouli

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