Le 14 décembre 2024, à la place de Jean Rey à Bruxelles, une scène impressionnante s’est déroulée : près de 300 manifestants venus de divers pays européens se sont mobilisés pour dénoncer les actes de torture et les violations des droits de l’homme qui sévissent au Cameroun.

Vêtus de tee-shirts blancs, arborant des affiches clamant “Stop à la torture” et “La torture n’a pas de place au Cameroun”, ces participants exprimaient leur colère et leur solidarité envers les victimes de ces atrocités.

“Nous sommes ici pour dénoncer les actes de torture et les violations des droits de l’homme au Cameroun”, a déclaré avec véhémence l’un des manifestants, exprimant ainsi le sentiment général de la foule présente.

Cette manifestation pacifique a été ponctuée de discours poignants et de chants engagés, notamment de la part d’artistes comme Longue Longue et Willy de Paris, eux-mêmes survivants de la torture au Cameroun.

Parmi les groupes présents, on compte Les Amazones, Bobbi Tanap, Femmes indignées, L’alternance c’est Kamto, Cameroon we can, United 4 Cameroun, la bas Belgique, Allemagne, Espagne, Suisse, Scandinavie, États-Unis, Bas Insoumise UK, CCD, Camdiac-Code, Tax Force, l’Union des artistes du changement et les Fourmis magnans, tous unis dans leur soutien aux victimes de la torture.

La manifestation s’est conclue par la lecture d’une déclaration, marquant ainsi une nouvelle étape dans la lutte contre la torture et les violations des droits de l’homme au Cameroun.

Cette mobilisation de la diaspora camerounaise témoigne de la volonté de la communauté internationale de faire entendre sa voix et de lutter pour la justice et le respect des droits fondamentaux dans ce pays d’Afrique centrale.


Vincent de Paul Fotso

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