Le gouvernement camerounais a récemment réagi aux récentes déclarations de certains évêques de l’Église catholique romaine concernant l’élection présidentielle prévue cette année. Ces réactions interviennent après le discours de fin d’année du Chef de l’État à la Nation, qui a suscité diverses interprétations et réactions au sein de la population.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement a souligné le droit à la libre expression d’opinions, tout en exprimant son désaccord avec la virulence de certaines prises de position, qu’il considère comme basées sur une interprétation erronée des propos du Président de la République.
Le gouvernement a rappelé que le Cameroun est un État laïc où les différentes religions coexistent en harmonie avec les pouvoirs publics. Il a également réaffirmé l’engagement du pays en tant que démocratie et État de droit, où chaque citoyen a le droit de s’exprimer librement sur les enjeux nationaux.
En ce qui concerne les spéculations sur une potentielle candidature du Président Paul BIYA à sa propre succession, le gouvernement a appelé à éviter toute polémique inutile, soulignant que le Président se prononcera en temps voulu sur sa candidature.
Le gouvernement a en outre invité tous les potentiels candidats à la présidence à se préparer de manière adéquate pour participer à une élection qui se déroulera dans un climat de sérénité, de transparence et de paix, garantie par les autorités compétentes.
Dans un contexte où les déclarations des autorités religieuses suscitent des débats, le gouvernement insiste sur le respect mutuel entre l’État et les confessions religieuses, soulignant que ces prises de position n’ont pas d’incidence sur la souveraineté et la responsabilité des citoyens lors du scrutin présidentiel à venir.
En conclusion, le gouvernement appelle à la retenue et à la préparation active de tous les acteurs en vue d’une élection présidentielle démocratique et transparente.
Emmanuel Ekouli