Cher Maurice Kamto,

Ce matin, j’ai tenu, à la suite de la lecture des Unes nauséabondes des officines de commande, à vous témoigner, une fois encore, mon inépuisable estime. L’ode à un preux formateur de diplomates. La reconnaissance à un enseignant, adepte de l’excellence, de la rigueur déontologique et du sens de l’Etat, qui a fourni, à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, le levain de la fermentation d’une partie de la crème de ces hauts dirigeants d’ambassades, ministres plénipotentiaires, conseillers et secrétaires à divers degrés des missions diplomatiques et postes consulaires. Le clin d’œil à cet jurisconsulte d’exception, source d’inspiration et repère de tant de spécialistes du droit et des relations internationales au pays de Douala Manga Bell, ce pionnier de l’engagement pour l’Etat de Droit au Cameroun ou d’Adamou Ndam Njoya, Joseph Owona, Louis-Paul Ngongo, ceux qui ont assis les bases de cette grande école des relations internationales en Afrique.

C’est pourquoi, j’ai encore envie de le formuler ce matin, comme hier, à l’endroit de quelques compatriotes : Maurice Kamto est un chantre de l’image d’estime, haute et performante, en prise avec les valeurs de justice, de cohésion et d’équité, du Cameroun à l’extérieur. Il a incarné cela en entrant dans les plus hauts cénacles du droit international. Il n’y a pas meilleure façon de valoriser l’image de son pays que d’être le Roger Milla, le Mbappé Léppé, le Njo Léa de son domaine !

Il vend et promeut des idées. Il est l’articulateur d’une vision et le promoteur d’un programme pour son pays, le Cameroun, et son continent, l’Afrique. Il ne parle pas de farine mais d’amélioration du pouvoir d’achat. Il n’enfarine personne : il est de ceux, plutôt, qui dessillent les regards, ouvrent les yeux de ceux qui s’aveuglent de haines gratuites, de tribalisme suicidaire et ruineux pour la cohésion nationale. Ce que l’on exige d’un homme politique, d’Etat et d’ambitions pour son pays.

C’est pourquoi, je voudrais demander à tous ceux qui assimilent ou sont tentés, de façon perfide, honteuse et injuste, Maurice Kamto à quelconque action contre un ministre ou un ambassadeur à l’extérieur, de relier davantage leurs plumes et bouches au cerveau : la connexion du bon sens, de la logique et de la justice. Ce que nos anciens de l’Egypte antique, à Kemet, sur nos terres d’Afrique, introduisaient dans la Maat. En somme : quand on n’assimile pas Paul Biya aux casseurs de boutiques, de maisons et de propriétés de Camerounais à Ebolowa, Sangmélima ou Meyo, en tenue du Rdpc ou en tee-shirt à l’effigie présidentielle, c’est un summum d’absurdité de lier Maurice Kamto aux actes de ceux qui ont choisi d’enfariner des responsables gouvernementaux et diplomatiques à Bruxelles.

Le Cameroun ne sera encore plus grand que lorsque la justice et le bon sens gouverneront la vie citoyenne. Condamner tout sans ambages. Car, si l’on se tait sur Meyo et Sangmélima et vocifère, en pointant l’excellent Maurice Kamto quand il s’agit de Bruxelles, l’on ne fait pas une faute de gout ou une erreur d’appréciation : on devient un bourreau de la justice, un éventreur de la vérité et un tchinda de l’idiotie !

A. Mounde Njimbam

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