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Une barbarie inhumaine frappe Batibo
Dans un acte d’une cruauté insoutenable, les terroristes du groupe ADF (Allied Democratic Forces) ont encore frappé, semant l’horreur et la désolation dans le village de Gukah, près de Batibo. La victime, une mère de famille nommée Mispa, a été sauvagement assassinée devant ses propres enfants pour un motif des plus abjects : avoir été simplement aperçue lors du défilé du 20 mai dernier.
Un crime de sang prémédité
Selon des témoins locaux, deux séparatistes, se réclamant du fake général Achong, ont fait irruption dans la ferme de Mispa en plein après-midi. La malheureuse, prise au piège, a été torturée, ligotée, puis décapitée sous les yeux impuissants de ses enfants. Une scène d’une barbarie inouïe, qui rappelle les pires exactions commises par ces groupes armés sans foi ni loi.
Les cris des enfants, témoins impuissants de l’assassinat de leur mère, ont alerté les voisins, mais il était déjà trop tard. Les bourreaux, après leur forfait, se sont enfuis dans la forêt, laissant derrière eux un foyer brisé et une communauté sous le choc.
Une stratégie de terreur
Ce crime odieux s’inscrit dans une longue série d’attaques ciblées contre les civils dans la région du Nord-Ouest. Les groupes armés, qu’ils se revendiquent séparatistes ou affiliés à l’ADF, utilisent la terreur comme arme de guerre. Leur objectif ? Semer la peur, punir ceux qu’ils considèrent comme des “traîtres”, et imposer leur loi par la violence.
Le cas de Mispa est particulièrement révélateur de leur inhumanité. Son seul “crime” était d’avoir participé, comme des milliers d’autres Camerounais, à une célébration nationale. Pour cela, elle a payé de sa vie, dans des conditions atroces.
Une communauté sous le choc
Les habitants de Gukah et des villages alentours sont aujourd’hui hantés par cette atrocité. “Nous ne comprenons pas comment des êtres humains peuvent faire ça”, confie un voisin sous couvert d’anonymat, de peur de représailles. “Ils tuent des innocents, des mères, des pères… Où est leur cause ? Où est leur honneur ?”
Les autorités locales, bien que présentes, peinent à rassurer une population traumatisée. La peur d’une nouvelle attaque plane, et nombreux sont ceux qui envisagent de fuir vers des zones plus sûres.
L’urgence d’une réponse ferme
Face à cette escalade de violence, la communauté internationale ne peut rester silencieuse. Les groupes terroristes, qu’ils opèrent sous la bannière de l’ADF ou des séparatistes, doivent être démantelés sans pitié. Leur barbarie n’a rien d’une lutte politique – c’est du pur banditisme sanguinaire.
Le gouvernement camerounais, avec l’appui de ses partenaires, doit intensifier les opérations pour traquer ces criminels et les traduire en justice. Mais au-delà de la réponse militaire, c’est tout un système de protection des civils qu’il faut renforcer, afin qu’aucune autre famille ne subisse le sort de celle de Mispa.
En mémoire de Mispa
Aujourd’hui, une mère a été arrachée à ses enfants dans des conditions monstrueuses. Son nom s’ajoute à la trop longue liste des victimes de cette crise. Mais derrière chaque statistique, il y a une vie brisée, des enfants marqués à jamais, une communauté meurtrie.
Nous, à La Voix du Centre, refusons de normaliser cette violence. Nous exigeons justice pour Mispa et pour toutes les victimes de ces terroristes. Leur cruauté ne doit pas rester impunie.
#JusticePourMispa
#StopADF
#NonAuTerrorisme
Emmanuel Ekouli