Parti pour une mission de chrétienté dans le village Yavop par Nyanon, arrondissement du département de la Sanaga-Maritime, celui qui était encore pasteur de l’église Grâce Divine tabernacle située à la montée du parc national de génie civil de Yaoundé, reste depuis plus de deux ans déjà, porté disparu. 

L’auteur incontestable du remue-ménage et dont le théâtre des événements a donné de mettre à nu, certains barons du gouvernement jusqu’ici qualifiés d’intouchables  et qui étaient impliqués dans un vaste réseau de trafic d’organes et d’ossements humains, s’est malgré lui évanouie dans la nature depuis plus de deux ans déjà. Alors que ce dernier s’etait une fois de plus penché à comprendre surtout à analyser et à dementeler par l’art des visions et des prophétie dont lui seul maîtrise les méandres et des techniques, l’industrie maléfique du trafic d’organes et d’ossements humains en Afrique et notamment au Cameroun. 

Sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux

En effet, à l’issue d’une enquête au Cameroun à travers certains pays d’Afrique, il a été découvert un solide réseau de trafiquants d’organes et d’ossements humains dont la finalité est la consommation de ces ossements spirituellement et mystiquement. Malgré la loi qui interdit et sanctionne cette pratique, les ossements humains sont une denrée extrêmement prisée pour une pratique à un niveau très élevé de la spiritualité. Le journaliste Camerounais J. Rémy Ngono aujourd’hui en exil en Fance, devenu lanceur d’alertes et le docteur Charles Ateba Eyene, écrivain et homme politique Camerounais assassiné le 21 février 2014 à Yaoundé à l’âge de 42 ans, étaient tous deux connus pour leurs sens critiques sur la société Camerounaise et le système politique en place.

Crimes rituels, sectes, pouvoirs, drogues sexes et alcools au Cameroun en ont été le leitmotiv de l’apôtre de Dieu dont il s’inspirait  pour dénoncer les crimes rituels et autres comportements immoraux qui gangrènent la société Camerounaise. Le cas d’école remonte le 28 octobre 2022 dernier date à laquelle le Tribunal de Première Instance de Douala-Bonaberi prononçait un délibéré d’une condamnation à cinq ans de prison, laquelle mettait sous écrous trois personnes pour trafic d’ossements humains. En effet, Ako Vialli Ebot, Che Eric et Ramdy Guemoh (Ndlr), avaient été reconnus coupables de trafic d’ossements humains par le procureur général de la République di Cameroun au terme de deux audiences.Les trois hommes avaient été arrêtés le 19 septembre 2022 à Bonaberi, un quartier de la ville de Douala avec les restes humains soigneusement dissimulés dans un grand sac rose qu’ils tentaient de vendre. Enquêtes il faut le reconnaître, avaient abouti sur un démantèlement d’un vaste trafic d’écaillesde pangolin et de peaux de panthère vers l’Inde, lesquelles enquêtes avaient impliqué des activistes de l’environnement en Inde.

Lex Divina Sine Die

Il est opportun de faire le rappel de ce que deviennent les restes d’un humain après sa mort. Le journaliste Martinez Zogo, enlevé par des hommes cagoulés devant un poste de gendarmerie et froidement assassiné le 17 janvier 2023 à Yaoundé dont le corps nu, mutilé et en état de décomposition avancée a été retrouvé cinq jours plus tard dans un terrain vague à Ebogo II, une banlieue de Yaoundé, est à date, toujours resté  sous scellés dans la morgue de l’hôpital central par l’État du Cameroun, en a payé le prix fort du fait d’avoir pris et publié en relais, des informations classées “top secret” dans ce sens.

Le procès de l’affaire ayant débuté en 2024, avec une vingtaine de personnes inculpées pour divers chefs d’accusation, la communauté internationale, s’étant solidarisée par des appels à répétition à une enquête indépendante et transparente.

A date deux ans après, l’on a perdu toutes traces de “Pasto”. Ni ses ouailles encore moins, ses trois enfants et sa famille ne sauraient où il se trouverait. Interrogée, sa femme ne désespère toujours pas et crois que Dieu prend soin quelque soit l’endroit où il se trouverait.

Lionnel Bayong Fils

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