Les communiqués des bureaux de la chambre basse et la chambre haute mobilisent les députés et les sénateurs pour entamer la session parlementaire ce 05 mars.
Les élus de la nation et ceux des collectivités territoriales décentralisés se réunissent à partir de ce mardi 05 mars 2024 dans leurs hémicycles respectifs. Les députes par la convocation du président de la chambre basse Cavaye Yeguié Djibril, débuteront par la séance plénière de lancement à 11 heures au palais de congrès de Yaoundé. La chambre haute quant à elle procède également à cet exercice similaire à partir de 16H au même palais, site retenu comme hémicycle provisoire.
La première session de l’année 2024 a pour objectif la mise en place d’un nouveau bureau à l’assemblée nationale et au sénat ainsi que les commissions générales. Ce renouvèlement aura lieu au moment où Cavaye Yeguié Djibril, patron de la chambre basse depuis pratiquement 32 ans et âgé de 84 ans cherche à se maintenir à nouveau au perchoir. Puissant dans sa région d’origine, l’homme politique veut mettre en place un forum sur la famine dans le grand Nord. Malheureusement la présidence de la république n’encourage pas son projet en l’annulant. Une annulation qui présente un certain écart entre le président de la république Paul Biya et le président de l’assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril.
A la chambre haute, le président Marcel Niat Njifenji est invisible. Sa discrétion justifie son calme ajouté à son absence due à son état de santé qui réclame un soin continu. Invisible sur la scène depuis des mois, le patron du sénat qui est âgé de 90 ans a fait 10 ans à la tête de la chambre haute et est le tout premier président de cette chambre. Son renouvellement à la présidence du sénat tout comme Cavaye Yeguié Djibril dépend de la hiérarchie du Rdpc, une formation politique qui a la majorité des parlementaires.
La session de mars sera donc présidée par les doyens d’âges jusqu’à la mise en place d’un nouveau bureau qui débute au moment où la hausse du prix des carburants conduit à une inflation généralisée. L’insécurité à l’extrême, au nord-ouest et sud-ouest préoccupent la population camerounaise.
Mohman Bello