Le Sénégal est actuellement plongé dans une crise politique inédite alors que la date de la prochaine élection présidentielle fait l’objet d’une confusion. Le président sortant, Macky Sall, a annoncé que le scrutin aurait lieu le 24 mars, mais le Conseil constitutionnel insiste sur le fait qu’il se tiendra le 31 mars. Cette situation sans précédent soulève des questions sur la légitimité du prochain président et nécessite une résolution rapide pour préserver la stabilité politique du pays.
Le Conseil constitutionnel a rejeté la proposition de reporter la présidentielle au 2 juin, invoquant la date-butoir du 2 avril, date à laquelle le mandat du président en exercice prend fin. De plus, le Conseil constitutionnel a maintenu la liste des 19 candidats à la présidentielle, ce qui exclut la possibilité de réexaminer les candidatures de Karim Wade et Ousmane Sonko. Ces décisions du Conseil constitutionnel ne sont pas susceptibles de recours.
Après le rejet du report de l’élection, le président Macky Sall a annoncé publiquement que le scrutin se tiendrait le 24 mars, dissolvant par la même occasion son gouvernement. Cependant, peu de temps après, le Conseil constitutionnel a fixé la date du scrutin au 31 mars, invoquant la nécessité de pallier l’inertie des autorités compétentes. Cette divergence sur la date de l’élection a créé une confusion parmi les candidats et nécessite une clarification rapide.
La violation de la loi électorale et la nécessité d’une résolution rapide
Certains acteurs politiques soulèvent la violation de la loi électorale dans ce contexte. Selon Maguette Sy, du Parti démocratique sénégalais (PDS), la loi électorale stipule qu’il doit s’écouler au moins 80 jours entre la date de l’élection et le décret convoquant le corps électoral. Cette violation suscite des inquiétudes quant à la légitimité du prochain président élu. Malgré la confusion entourant la date de l’élection, les candidats restent confiants qu’une résolution sera trouvée dans les prochains jours. L’important, pour eux et pour le Conseil constitutionnel, est que le scrutin ait lieu avant le 2 avril, date de la fin du mandat de Macky Sall. Les acteurs politiques soulignent l’importance de préserver la démocratie et la stabilité du pays et espèrent que cette situation sera résolue dans les meilleurs délais.
La confusion entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal a plongé le pays dans une crise politique inédite. Alors que le président sortant, Macky Sall, a fixé la date au 24 mars, le Conseil constitutionnel insiste sur le 31 mars. Cette situation soulève des questions sur la légitimité du prochain président élu et la violation présumée de la loi électorale. Il est essentiel que cette confusion soit rapidement résolue pour préserver la démocratie et la stabilité politique du Sénégal.
Emmanuel Ekouli