L’investiture de Bassirou Diomaye Faye en tant que cinquième président de l’histoire du Sénégal a suscité l’intérêt de nombreux citoyens. Outre sa vision politique et ses engagements, un autre aspect a attiré l’attention : le fait que le président Faye s’installera au palais présidentiel avec ses deux épouses. Cette situation a soulevé des questions et des réactions diverses au sein de la société sénégalaise.
Une situation inhabituelle
La polygamie est une pratique légale au Sénégal et fait partie de la culture et des traditions de certaines communautés. Cependant, dans le contexte politique, l’installation de deux épouses au palais présidentiel est une situation inhabituelle. Cela soulève des questions sur la représentation de la première dame et les implications pour le protocole présidentiel.
Les réactions et les débats
Depuis l’annonce de cette situation, les réactions au sein de la société sénégalaise ont été variées. Certains soutiennent le droit du président Faye d’avoir plusieurs épouses conformément à la loi et à sa culture, tandis que d’autres remettent en question l’aspect symbolique et protocolaire de la fonction de première dame.
Certains estiment que les épouses du président peuvent jouer un rôle actif dans des domaines tels que la promotion des droits des femmes, l’éducation, la santé ou d’autres causes sociales. D’autres expriment des préoccupations quant à la gestion des relations et des responsabilités au sein de la présidence.
Le rôle de la première dame
La présence de deux épouses du président Faye au palais présidentiel soulève des interrogations sur le rôle et les responsabilités de la première dame. Traditionnellement, la première dame occupe une position publique et joue un rôle dans la représentation du pays, la promotion des causes sociales et l’engagement communautaire.
Il est essentiel de clarifier comment le rôle de première dame sera exercé dans cette situation particulière. Des attentes sont formulées quant à la manière dont les épouses du président contribueront à la société, aux projets sociaux et aux initiatives de développement.
Martial Essimi