Après avoir étendu ses opérations au Congo et au Tchad, Arise Integrated Industrials Platforms (Arise IIP) s’apprête à renforcer sa présence dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) avec un projet ambitieux à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Le géant des infrastructures Arise IIP a récemment annoncé son intention d’investir massivement dans le développement d’une zone industrielle à Douala, d’une superficie impressionnante de 500 hectares. Ce projet d’envergure sera implanté sur les rives du fleuve Dibamba, dans la périphérie Est de la ville, sur un domaine appartenant au Port autonome de Douala (PAD).
L’accord historique signé le 30 septembre 2024 entre Arise IIP et le PAD engage l’entreprise à concevoir, financer et aménager cet espace pour en faire une zone industrielle moderne et performante. L’investissement prévu s’élève à 230 milliards de FCFA, soit environ 292 millions de dollars US, répartis sur deux phases distinctes.
Selon une publication récente du PAD sur LinkedIn, ce projet vise à mettre en place un écosystème industriel et logistique intégré, articulé autour de trois composantes majeures : une plateforme industrielle s’étendant sur 350 hectares, une zone logistique multimodale de 100 hectares, et une zone résidentielle de 50 hectares. Les travaux devraient débuter dès le premier trimestre de 2025.
Ce projet d’envergure devrait avoir un impact significatif sur l’industrialisation de neuf secteurs clés de l’économie camerounaise, notamment l’agro-industrie, la filière bois, le textile, les mines, l’énergie, la construction, le numérique, la chimie et la pharmacie. En contribuant à la diversification et à la modernisation de ces secteurs, Arise IIP et le PAD espèrent stimuler la croissance économique du Cameroun et favoriser la création d’emplois locaux.
Contrôlée à hauteur de 75,92 % par l’African Finance Corporation (AFC), une institution financière multilatérale créée et détenue par des États africains, Arise IIP a déjà laissé son empreinte dans plusieurs pays du continent, tels que le Bénin (GDIZ), le Togo (PIA), le Congo (PIC), le Rwanda (BSEZ), le Gabon (GSEZ), et bien d’autres.
Ce nouveau projet à Douala marque une étape cruciale dans l’évolution du paysage industriel camerounais, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement économique et de collaboration régionale au sein de la CEMAC.
Restez connectés pour suivre l’évolution de ce projet d’envergure qui s’annonce comme un véritable catalyseur de croissance et d’innovation pour la région.
Emmanuel Ekouli