Le maire Joseph Clovis Nguessieuk de la commune de Banka, au Cameroun, a récemment pris une décision qui a suscité de vives réactions au sein de la population locale. Après avoir initialement attribué la place de fêtes de la commune à une activité prévue, il a soudainement fait marche arrière en offrant cet emplacement au président de la section Rdpc pour les festivités commémoratives des 42 ans d’accession à la magistrature suprême de Paul Biya.

Voici la nouvelle lettre du maire Joseph Clovis Nguessieuk

Cette volte-face a semé la confusion parmi les habitants de Banka. Si le motif avancé par le maire est le changement de site pour son activité initialement prévue, les observateurs avertis remettent en question la véritable raison derrière cette décision.

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Certains spéculent que des pressions politiques auraient pu peser sur le maire Clovis, le contraignant à céder la place de fêtes à des desseins politiques. D’autres avancent l’hypothèse d’un coup de communication, suggérant que le maire aurait cherché à créer un buzz médiatique autour de cet événement.

Ce qui est sûr, c’est que les cadres du Rdpc, en particulier les proches du régime de Paul Biya, n’auraient pas toléré une telle action sans conséquences. La réaction des dignitaires du parti au pouvoir aurait été sans doute cinglante face à une telle “forfaiture” perçue.

Cette affaire soulève des interrogations sur la véritable autonomie des autorités locales et met en lumière les jeux de pouvoir qui peuvent influencer les décisions prises au niveau communal. Les citoyens de Banka restent partagés entre perplexité et méfiance face à cette affaire qui révèle les coulisses parfois troubles de la politique locale.

Nous suivrons de près l’évolution de cette situation et les réactions qu’elle suscitera au sein de la commune de Banka et au-delà.


Emmanuel Ekouli

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