Le 11 janvier 2025 restera gravé dans l’histoire du Cameroun comme une date cruciale, marquée par une déclaration sans précédent de la Conférence Épiscopale nationale. Un éminent Camerounais, réagissant de manière anonyme, a souligné l’importance de ce communiqué, le qualifiant à la fois de mine d’or et de bombe à peine voilée contre le régime en place.
Les évêques n’ont pas hésité à pointer du doigt la situation désastreuse du pays, rappelant avec fermeté les avertissements émis il y a 35 ans. En mentionnant explicitement le nom de Paul Biya, ils l’ont implicitement associé à la mauvaise gouvernance et à la gestion défaillante du Cameroun.
Le caractère politique de la déclaration finale ne laisse aucun doute quant à son impact. En proposant un programme de gouvernance pour redresser la nation, les évêques semblent indiquer clairement qu’un changement de leadership est nécessaire. Cette prise de position courageuse constitue un véritable réquisitoire contre le statu quo et un appel à une nouvelle ère pour le Cameroun.
Cette déclaration ne peut être interprétée autrement que comme une condamnation implicite du régime en place et de ses dérives. C’est un signal fort qui marque un tournant décisif dans l’histoire du pays et qui appelle à une réflexion profonde sur l’avenir politique du Cameroun.
La société camerounaise se trouve à un moment charnière, où les voix de la Conférence Épiscopale résonnent comme un appel à l’action et au changement. Il est désormais primordial de saisir l’importance de cette déclaration et d’en comprendre toutes les implications pour le futur du pays.
Cette déclaration historique des évêques du Cameroun ne laisse place à aucun doute : le pays est à un tournant critique, et il est impératif de prendre acte de cette prise de position sans équivoque.
Emmanuel Ekouli