Dans une affaire poignante qui a secoué la communauté médicale de Douala, le Dr Guy Sandjon, ancien président de l’Ordre des médecins du Cameroun, apporte un éclairage crucial sur le récent drame survenu à l’hôpital de district de Logbaba. Au cœur de cette tragédie se trouve Maëva Nguenga Kameni, une jeune femme de 25 ans qui a perdu ses triplets lors d’une grossesse de 25 semaines.

Le promoteur de la Clinique de l’aéroport, située à Bonapriso, s’est exprimé sur cette affaire délicate, affirmant qu’il était impossible de sauver les bébés de Maëva Nguenga Kameni. Malgré les messages de compassion et les explications fournies par le directeur de l’hôpital de district de Logbaba, les mots n’ont pas réussi à apaiser la douleur de la jeune femme en deuil.

Dans une note vocale attribuée au Dr Guy Sandjon, celui-ci souligne qu’environ 18 à 20% des avortements au cours d’une grossesse sont inévitables. Il distingue également les avortements ultra-précoces des avortements tardifs, qualifiant le cas de Maëva Nguegang Kameni de “avortement tardif”. Selon ses explications, même dans les meilleures mains en Europe, il est extrêmement difficile voire impossible de sauver des enfants de moins d’un kilogramme, comme c’était le cas pour les bébés de Maëva Nguenga Kameni.

Le Dr Sandjon souligne qu’avant 28 semaines de gestation, il est généralement considéré que les naissances prématurées sont des avortements. Il insiste sur le fait que seules les maternités de niveau 3, offrant des soins de plus haut niveau, ont une chance de sauver des bébés prématurés de moins d’un kilo.

Le patron de l’hôpital de district de Logbaba, le Dr Gaël Ngnegue Plong, a publiquement exprimé ses condoléances à la famille de Maëva Nguenga Kameni, reconnaissant la douleur et la perte qu’ils ont subies.

Cette tragédie met en lumière les défis et les limites auxquels sont confrontés les établissements de santé, en particulier lorsqu’il s’agit de grossesses à haut risque et de naissances prématurées. Les déclarations du Dr Guy Sandjon offrent un aperçu essentiel pour mieux comprendre les circonstances entourant ce cas déchirant à l’hôpital de district de Logbaba.


Emmanuel Ekouli

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