Dans le cadre d’une étude menée en mars 2022 dans le cadre de la Convention d’assistance technique entre le Port Autonome de Douala et l’Institut National de la Statistique, il a été révélé que le Port de Douala-Bonabéri génère une activité économique significative. Selon les résultats de cette étude, le port produit annuellement 1365 milliards de FCFA et crée 166 795 emplois, avec une masse salariale de 495,2 milliards de FCFA. Mieux il se porte, mieux ça vaut pour l’économie Nationale.

L’analyse sur la période 2016-2020 révèle que les acteurs de la place portuaire de Douala-Bonabéri ont généré une valeur ajoutée brute moyenne de 1365 milliards de FCFA par an. Cette prospérité économique est principalement impulsée par les acteurs indirects, contribuant en moyenne à 78% de la valeur ajoutée annuelle totale. Les acteurs directs représentent quant à eux en moyenne 14% de cette valeur ajoutée, tandis que les acteurs directs élargis contribuent à hauteur de 7%. Les effets induits et les unités de production informelles affichent des contributions plus modestes.

En ce qui concerne l’emploi et les salaires, le Port de Douala-Bonabéri est un moteur de création d’emplois, tant directement qu’indirectement. En 2019, le port a généré 166 795 emplois, avec une masse salariale estimée à 495,2 milliards de FCFA. Parmi ces emplois, 15 184 sont des emplois directs, dont 9 708 pour les acteurs directs, 5 993 pour les acteurs directs élargis, 1 674 pour les effets induits et 457 pour les unités de production informelle autour de la plateforme portuaire. Les emplois indirects contribuent également de manière significative à cet écosystème économique dynamique.

Dans le cadre de l’étude menée, il a été révélé que les salaires directs générés par le Port de Douala-Bonabéri s’élèvent à 65,4 milliards de FCFA, dont 45,5 milliards pour les acteurs directs, 18,9 milliards pour les acteurs directs élargis, environ 0,8 milliard pour les effets induits et 0,1 milliard provenant des unités de production informelles. Les salaires indirects, quant à eux, sont estimés à 429,8 milliards de FCFA, représentant ainsi 86,8% du total des salaires générés par la place portuaire.

En ce qui concerne la contribution à la richesse de la ville de Douala mesurée par son Produit Local Brut (PLBD), les résultats obtenus indiquent que les acteurs de la place portuaire ont contribué entre 12 et 14% au cours de la période 2016-2020, atteignant un pic de 13,6% en 2019. Les acteurs indirects se positionnent en tête avec une contribution moyenne annuelle de 8,5% à la richesse créée par la ville de Douala, suivis des acteurs directs avec une part moyenne d’environ 3% par an et des acteurs directs élargis avec une contribution annuelle moyenne de 1,4% au PLBD. En revanche, les activités induites et les unités de production informelles ont une contribution presque négligeable au PLBD.

En ce qui concerne la contribution à la richesse nationale mesurée par le Produit Intérieur Brut (PIB), les acteurs de la place portuaire ont en moyenne contribué pour environ 6,2% par an au cours de la période 2016-2020. Cette contribution est largement dominée par les acteurs indirects, avec une part d’environ 4,9% en moyenne annuelle. Les acteurs directs quant à eux contribuent en moyenne pour 0,9% à l’économie nationale chaque année.

Selon les conclusions de l’étude, la contribution totale des acteurs de la place portuaire de Douala à l’emploi dans la ville a été estimée à 7% en 2019, et à 2% au niveau national. Les emplois indirects jouent un rôle prépondérant, représentant une part significative avec 5,6%, suivis par les emplois directs qui contribuent à hauteur de 0,7% aux emplois de la ville de Douala.

Les résultats de cette analyse mettent en lumière l’importance cruciale de la plateforme portuaire de Douala-Bonabéri tant au niveau local qu’au niveau national. Cette infrastructure joue un rôle majeur dans la création d’emplois et la stimulation de l’économie, contribuant de manière significative à l’activité économique et à l’emploi, non seulement au niveau local mais aussi à l’échelle nationale.

Les tentatives de déstabilisation menée par des camerounais qui préféraient s’en mettre plein de poches au détriment de l’intérêt général n’ont en rien entamées la détermination de la Direction Générale du PAD et celle de son conseil d’administration, qu’accompagne le gouvernement de moderniser la principale plate-forme des opérations du commerce extérieur du Cameroun.

Emmanuel Ekouli

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *