Dans une récente déclaration sur la chaîne RTI1, l’ancien attaquant légendaire Samuel Eto’o a soulevé une question cruciale concernant la représentation des pays forts en Afrique dans les compétitions de la Confédération africaine de football (CAF). Selon Eto’o, il est grand temps de revoir le système de la Ligue des champions de la CAF et de la Coupe de la Confédération pour garantir une représentation adéquate des nations puissantes du continent.

“Je pense qu’il est temps de changer le système de la Ligue des champions de la CAF et de la Coupe de la Confédération. Les pays forts en Afrique comme le Maroc, l’Égypte, l’Algérie, la Libye, la Tunisie, le Sénégal, la Tanzanie, la RD Congo et l’Afrique du Sud doivent avoir au moins 4 équipes en Ligue des champions et en Coupe de la Confédération, toujours”, a affirmé Samuel Eto’o lors de son intervention.

En plus de cette proposition, Eto’o a également attiré l’attention sur les défis auxquels le football africain est confronté. Il a souligné les lacunes infrastructures dans le continent, plaidant pour une amélioration des stades, un développement soutenu des jeunes talents, et une stabilité financière accrue pour les clubs.

L’ancien joueur de renom s’est également exprimé sur la reconnaissance des réussites africaines, critiquant le manque de soutien pour les acteurs qui excellent et mettant en lumière une tendance à favoriser ceux qui échouent. Eto’o a fermement défendu son intégrité face aux accusations passées, soulignant que sa réputation et son parcours parlaient d’eux-mêmes.

Par ailleurs, dans un geste qui a suscité des réactions diverses, Eto’o a loué le travail des fédérations du Maroc, du Sénégal et de la Mauritanie, soulignant l’importance de soutenir les efforts déployés par ces nations pour promouvoir le football sur le continent.

En conclusion, les déclarations de Samuel Eto’o révèlent un appel pressant à la réforme et au soutien du football africain, mettant en lumière la nécessité d’apporter des changements significatifs pour renforcer la compétitivité du continent sur la scène mondiale.


Emmanuel Ekouli

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