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À l’approche des élections au Cameroun, une véritable tempête politique se déchaîne contre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Ce parti, porteur d’espoir pour des milliers de Camerounais en quête de changement, est la cible d’une campagne de déstabilisation orchestrée par des forces déterminées à maintenir le statu quo. Derrière ces attaques se cachent six catégories d’acteurs, unis par un objectif commun : empêcher l’alternance démocratique et préserver leurs intérêts. Qui sont-ils ? Pourquoi craignent-ils tant le MRC ? Plongée dans les rouages d’une machine à étouffer l’espoir.
Les barons du RDPC : les gardiens d’un système corrompu
En première ligne, les barons du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Ces hommes et femmes, enrichis par des décennies de pillage des ressources nationales, voient dans le MRC une menace existentielle. Leur crainte ? Que l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle équipe ne mette fin à leur règne sans partage et ne les oblige à rendre des comptes. Pour éviter cela, ils déploient une panoplie de tactiques : répression, arrestations arbitraires, manipulation médiatique et corruption à grande échelle. Leur objectif est clair : maintenir coûte que coûte un système où l’impunité est reine.
Les intellectuels faussaires : les mercenaires de la désinformation
Dans un pays où l’éducation devrait être un levier de progrès, certains intellectuels ont choisi de mettre leur savoir au service de la propagande. Journalistes, universitaires, analystes politiques… ces individus, souvent bien formés mais dépourvus de conscience, se transforment en relais du régime. Leur mission ? Semer la confusion, détourner les débats et discréditer le MRC à travers des discours fallacieux. Ils accusent le parti d’être communautariste, incompétent ou irréaliste, tout en évitant soigneusement de critiquer les échecs du régime en place. Leur récompense ? Des privilèges et une place dans l’establishment.
Les opposants opportunistes : les faux rebelles
L’opposition camerounaise est censée incarner une alternative au pouvoir en place. Pourtant, certains de ses membres préfèrent s’en prendre au MRC plutôt qu’au régime. Ces politiciens sans conviction, à la tête de partis fantômes, passent leur temps à critiquer le MRC pour mieux se positionner comme des interlocuteurs “acceptables” aux yeux du pouvoir. Leur stratégie ? Collaborer discrètement avec le régime tout en prétendant être dans l’opposition. Leur objectif ? Récupérer quelques miettes du pouvoir plutôt que de proposer une véritable alternative.
Les chefs traditionnels dévoyés : les traîtres à leurs communautés
Autrefois respectés pour leur sagesse et leur rôle de médiateurs, certains chefs traditionnels sont devenus des instruments du régime. Corrompus par des promesses de privilèges ou intimidés par la répression, ils ont trahi leur mission. Au lieu de défendre les intérêts de leurs communautés, ils relaient la propagande du pouvoir et dissuadent leurs populations de soutenir l’opposition. Leur complicité est un coup dur pour la démocratie, car ils auraient pu jouer un rôle clé dans l’éveil des consciences.
Les victimes de la manipulation : les prisonniers du tribalisme
Parmi les adversaires du MRC, on trouve aussi des Camerounais ordinaires, manipulés par des décennies de propagande et de division ethnique. Conditionnés à croire que le pouvoir doit rester entre les mains d’un groupe spécifique, ils voient dans le MRC une menace pour leur communauté. Pourtant, ces mêmes personnes sont souvent les premières victimes du système : pauvreté, manque d’accès aux soins, chômage endémique… Leur véritable ennemi n’est pas le MRC, mais un régime qui les maintient dans la misère tout en les divisant.
Les opportunistes du régime : les exécutants zélés
Enfin, il y a ceux qui soutiennent le régime par ambition personnelle. Fonctionnaires corrompus, magistrats sans éthique, policiers brutaux… ces individus exécutent les ordres du pouvoir en échange de promotions, de postes avantageux ou de passe-droits. Leur loyauté aveugle fait d’eux les piliers d’un système oppressif. Sans eux, la machine dictatoriale s’effondrerait.
L’espoir malgré tout
Ces six catégories d’acteurs, bien que puissantes, ne peuvent étouffer indéfiniment l’aspiration du peuple camerounais à la liberté et à la justice. Leur acharnement contre le MRC est le signe de leur peur : la peur d’un réveil citoyen qui mettrait fin à leurs privilèges. Mais l’histoire montre qu’aucun système oppressif ne dure éternellement. Le Cameroun de demain se construit aujourd’hui, et le changement, aussi difficile soit-il, est inévitable. Le peuple camerounais finira par triompher de ceux qui tentent de l’enchaîner.
Source : Fotsing Nzodjou