Au cœur des débats sur la succession au sommet de l’État au Cameroun, Calixthe Beyala se positionne fermement contre les pratiques d’intimidation et de dissimulation qui entravent la transparence gouvernementale.
Dans un paysage politique marqué par l’incertitude et la spéculation, Calixthe Beyala, écrivaine renommée, dénonce vigoureusement les manœuvres d’intimidation et de dissimulation utilisées par certains acteurs se présentant comme des lanceurs d’alerte d’État.
En réaction à des menaces proférées à l’encontre des Camerounais, insinuant une instabilité en l’absence du président Paul Biya, Calixthe Beyala souligne l’importance de la transparence et du droit des citoyens à être informés sur les affaires de l’État.
Elle affirme avec conviction : “Menacer les Camerounais de représailles est indigne de ceux-là qui se veulent des journalistes. Tenter d’intimider le peuple, de lui faire peur est une entreprise fangeuse.”
Calixthe Beyala appelle à un changement de paradigme, mettant en avant la nécessité d’un dialogue ouvert et respectueux entre le gouvernement et la population. La confiance ne peut être établie que par la transparence et la responsabilité.
Alors que le débat sur la succession au sommet de l’État fait rage, Calixthe Beyala rappelle que le peuple a le droit de demander des comptes à ses dirigeants et de s’interroger sur leur gouvernance.
En conclusion, Calixthe Beyala incarne la voix de la raison et de la vérité dans un paysage politique marqué par les dissimulations et les intimidations. Sa position courageuse en faveur de la transparence et de la responsabilité gouvernementale en fait une figure incontournable du débat public au Cameroun.
Emmanuel Ekouli
J’ai aimé la sortie de Calixte Beyala l’écrivaine. Elle est dans son rôle de chien de garde de la morale sociale, donc les facteurs de paix. Dire qu’une transparence doit être établie entre les pouvoirs publics et le peuple, ne doit souffrir d’aucune appréhension quelconque. Si on a accepté que nos ministres passent de temps en temps devant les députés, cela traduit tout simplement qu’il y a nécessité que les gouvernés sachent ce qui tient leur vie de chaque jour, et dans tous les aspects de fonctionnement de la nation. Et, toujours ramener toute esquisse de gestion de la chose publique à la succession de Paul Biya à la magistrature suprême, est une approche crispée, futée, de débat. Paul Biya a dit qu’un jour, il pourrait passer la main, se rendre à Mvomeka, quand ce deviendra nécessaire. Et le Cameroun continuera. Pour le moment, je crois qu’il y a une sorte d’école d’agitation ouverte,dans laquelle le citoyen sérieux, tout en attendant à quoi demain sera fait, ne devrait pas s’inscrire. Il y avait hier Amadou Ahidjo. Aujourd’hui nous faisons avec Paul Biya. Demain, ce sera un ou une autre figure politique. Que la soif du pouvoir, ou de savoir qui gèrera le pouvoir au Cameroun après Mr. Biya, ne nous fait pas oublier notre devoir quotidien: être des serviteurs que la Conac n’a pas inscrits dans son agenda d’investigations ou d’enquêtes, parce que nous aurions mis la main dans le trésor public, abandonné malicieusement un marché gagné qu’on a pas terminé.
Les urnes parleront, et Dieu tranchera, pour ceux qui croient. Bon Dimanche.