Samuel Eto’o, icône du football et actuel président de la FECAFOOT, nourrit de grandes ambitions. En effet, des sources proches révèlent que l’ancienne star du football camerounais aspire à briguer la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF) lors des élections prévues en mars prochain, défiant ainsi l’actuel président, Patrice Motsepe.
Cette décision intervient dans un contexte tendu après la récente sanction infligée à Eto’o par la CAF. En effet, l’instance dirigeante du football africain a condamné le président de la FECAFOOT à une amende de 200 000 dollars pour avoir conclu un partenariat avec la société de paris 1XBET, violant ainsi les règles strictes d’intégrité sportive établies par la CAF.
Le Jury Disciplinaire de la CAF a reconnu la faute d’Eto’o en matière d’éthique et d’intégrité, mais a décidé de ne pas retenir l’accusation de manipulation de matches faute de preuves tangibles. Cette décision souligne l’importance accordée par la CAF à la préservation de l’intégrité du football africain face aux pressions extérieures, notamment celles des sociétés de paris.
Face à cette sanction, Samuel Eto’o semble déterminé à rebondir et à se positionner pour succéder à Patrice Motsepe à la tête de la CAF. Cette ambition marque un tournant dans la carrière déjà riche de l’ancien attaquant, démontrant sa volonté de jouer un rôle majeur dans la gouvernance du football continental.
Les prochains mois s’annoncent cruciaux pour Samuel Eto’o, qui devra mobiliser son réseau et convaincre les instances footballistiques africaines de sa capacité à diriger la CAF avec intégrité et détermination. Affaire à suivre.
Emmanuel Ekouli