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Le Cameroun veut renforcer son réseau ferroviaire à la suite de la session extraordinaire du COMIFER

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Le 26 mars 2024, le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibèhè accompagné de son ministre délégué, a présidé la 41ème session du Comité Interministériel des Infrastructures Ferroviaires (COMIFER). Cette session, qui a réuni de nombreux collaborateurs, experts et invités, avait pour objectif d’examiner les projets en cours d’instruction afin d’améliorer l’offre de transport par voie ferrée et de développer les infrastructures du réseau national.

L’un des points abordés lors de cette session a été le matériel roulant voyageurs. Le Comité s’est engagé à finaliser les discussions avec plusieurs fournisseurs, notamment le groupement CIM/SSRST, pour l’acquisition de 25 voitures voyageurs, et l’entreprise italienne Avantgarde, pour une offre plus importante. Le Premier ministre, chef du Gouvernement, a donné instruction de poursuivre les négociations entamées il y a quelque temps, soulignant ainsi l’importance accordée à ce domaine.

Par ailleurs, la session du COMIFER a également mis en avant les projets de développement à court terme issus du Plan Directeur Ferroviaire National. En plus des études déjà disponibles pour les itinéraires Edéa-Kribi-Campo, Douala-Limbé-Idenau et Douala-Ngaoundéré, le Comité Technique de Pilotage de l’étude de faisabilité pour la construction de la ligne ferroviaire Ngaoundéré-N’Djaména a examiné les derniers livrables de cet important projet bilatéral. Ce projet est financé par la Banque Africaine de Développement, démontrant ainsi l’engagement du Cameroun à renforcer ses liens avec les pays voisins et à favoriser l’intégration régionale.

Cette session extraordinaire du COMIFER marque donc une étape cruciale dans le développement du réseau ferroviaire camerounais. Les discussions en cours avec les fournisseurs de matériel roulant voyageurs et les avancées dans les projets de développement témoignent de la volonté du gouvernement de moderniser les infrastructures de transport et de stimuler l’économie nationale. Ces initiatives contribueront à améliorer l’offre de transport par voie ferrée, à renforcer les échanges commerciaux et à favoriser la connectivité régionale.

Emmanuel Ekouli

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