Le week-end dernier, la ville de Douala, capitale économique du Cameroun, a été le théâtre d’une nouvelle attaque violente orchestrée par une bande de jeunes connus sous le nom de “microbes”. Ces individus, armés de machettes et d’autres armes blanches, ont agressé plusieurs personnes dans le quartier de la Cité des Palmiers, situé dans l’arrondissement de Douala 5ème. Cette incursion a laissé plusieurs blessés graves et a ravivé les craintes des habitants face à l’insécurité croissante dans la région.
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Détails de l’attaque
Mode opératoire
Les assaillants, visiblement sous l’influence de drogues en raison de leur violence excessive, ont pris d’assaut plusieurs débits de boissons. Ils ont dépouillé tant les tenanciers que les consommateurs de leurs biens, y compris de l’argent et d’autres objets de valeur. Les témoignages recueillis sur place décrivent des scènes de chaos, où ceux qui ont tenté de résister ont été attaqués avec des machettes.
Bilan humain
L’attaque a fait quatre blessés graves, dont un individu qui risque l’amputation d’un bras. Ces victimes ont été rapidement prises en charge à l’hôpital de district de la Cité des Palmiers. Ce nouvel épisode de violence ne fait qu’accroître l’angoisse parmi les habitants, qui dorment désormais d’un seul œil, craignant de nouvelles agressions.
Contexte de l’insécurité
Cette attaque survient peu après un incident similaire dans le quartier de Bali, où une personne a perdu la vie. Ce climat d’insécurité a suscité une réaction musclée de la part des autorités locales, notamment du gouverneur de la région du Littoral, qui avait promis de rétablir l’ordre lors d’une conférence de presse. Cependant, ces promesses semblent n’avoir eu que peu d’effet sur les groupes criminels, qui continuent d’opérer avec une audace déconcertante.
Réactions et perspectives
Les habitants de Douala expriment leur désespoir face à cette situation. Beaucoup se sentent abandonnés par les autorités, qui peinent à garantir leur sécurité. Les récentes attaques soulignent la nécessité d’une réponse plus efficace de la part des forces de l’ordre pour contrer cette montée de la violence.
Les autorités doivent agir rapidement pour restaurer la confiance des citoyens et mettre fin à cette spirale de violence. Les promesses de rétablissement de la loi doivent se traduire par des actions concrètes sur le terrain, afin de protéger les populations vulnérables et de restaurer un climat de sécurité dans la capitale économique du Cameroun.
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Emmanuel Ekouli
